• L'agriculture industrielle mortifère

     

     

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    Coût exorbitant des subventions,financées par le contribuable Français, risques sanitaires,empoisonnement de l'alimentation. Création de souches résistantes de virus ou microbes.Cancers oui suicides des agriculteurs,désastres sur l'environnement,pollution des rivières et nappes phréatiques d'eau.Soumission aux directives absurdes de Bruxelles,telles que l'interdiction d'échelle aux mineurs pour la cueillette de fruits.Normes terroristes sur l'équipement et le bâtiment qui mènent les agriculteurs à la ruine.Soutien aux gros exploitants et "laisser crever des petits".Rôle opaque du crédit agricole.Le syndicat majoritaire FNSEA,partisan de l'agriculture industrielle et tenu par les gros céréaliers et betteraviers.

    Voici quelques aspects de l'agriculture industrielle mortifère.

     

    "Le livre noir de l'agriculture d'Isabelle Saporta " Editions Fayard (250 pages) aborde quelques aspects de cette thématique agricole infernale.

    Voici quelques réponses données au journal "Le Parisien"

     


    On pense généralement que l'agriculture intensive permet de faire baisser les prix. Vous estimez au contraire qu'elle a un coût exorbitant pour les consommateurs. Pourquoi ?
    Isabelle Saporta. En apparence, l'agriculture française fournit une nourriture pas chère. Mais, si vous y ajoutez le coût prohibitif des subventions de la politique agricole commune (PAC), qui s'élèvent à 57 Mds € en 2010, le prix de la dépollution des eaux et l'explosion des cancers liée à la malbouffe, la facture de l'agriculture intensive devient très salée… Pour l'eau par exemple, les agriculteurs sont responsables de 70 à 80% des nitrates ou des phosphates présents dans les rivières. Et, pourtant, ils ne paient que 1% des frais de dépollution. Les 99% restants sont payés par les Français.

    Vous dénoncez les subventions massives accordées aux agriculteurs. C'est pourtant ces aides qui leur permettent de vivre…
    Prenons l'exemple du maïs. C'est une culture inadaptée à la France parce qu'elle réclame beaucoup d'eau et de soleil. Pourquoi fait-on tant de maïs dans le Sud où l'eau manque? Par le miracle de la prime à l'irrigation qui a représenté 134 M€ en 2005. Mais ce système est à courte vue. La France ne sera jamais assez grande, et les coûts n'y seront jamais assez bas pour se battre à armes égales avec le Brésil, la Russie ou l'Ukraine. C'est une guerre perdue d'avance. Un système absurde qui ne profite qu'aux coopératives géantes et aux très gros agriculteurs.

    Vous donnez des exemples inquiétants sur la manière, par exemple, dont sont nourris les animaux d'élevage. Y a-t-il réellement un risque sanitaire pour les consommateurs ?
    Les résidus de pesticides qui se retrouvent dans nos assiettes augmentent les risques de cancer. Ensuite, les porcs ou les poulets sont gavés d'antibiotiques. Or, les molécules sont les mêmes pour les humains et pour les bêtes. A force de traitements, on a créé des bactéries super résistantes. Cette résistance aux antibiotiques, c'est chaque année en Europe 25 000 morts. Quand on voit la composition des aliments pour bétail, de nouveaux scandales sanitaires tels que celui la vache folle nous pendent au nez.

    Quelles sont les solutions que vous préconisez ?
    Un véritable débat de société et une volonté politique forte de changer le modèle agroalimentaire. Le Grenelle de l'environnement prévoyait 20% des surfaces cultivées en agriculture bio, nous n'en sommes qu'à 2,8%. Il faut subventionner massivement les exploitations bio et taxer à 40% les produits phytosanitaires au lieu de continuer à injecter toujours plus d'argent dans un système qui nuit à la santé des agriculteurs et à la nôtre.
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    On pourrait ajouter à ceci,les souffrances imposées aux animaux dans les élevages intensifs.Dans la concentration animale,les volailles deviennent folles et cannibales.
    Les bovins souffrent.Voici venir l'hiver;les bovins sont laissés dehors par tous les temps,même si la température descend en dessous de zéro.Pas même un abri de paille,une petite paillote ou un abri en tôle.
    L'animal n'est pas considéré comme un être vivant,mais comme une machine à produire.
    On connait dernièrement l'histoire de la vache folle.Nos ingénieurs agronomes n'ont pas trouvé mieux que de faire manger de la viande à des herbivores,ceci par des croquettes où l'on retrouvait des déchets animaux.
    Nos ingénieurs agronomes ont inventé la vache cannibale avec comme résultat la maladie de la "vache folle".
    Il faut signaler aussi le gros scandale du maïs qui a été imposé par les américains pour des histoires de gros sous,car ayant le monopole des semences hybrides.Les hybrides sont stériles et ne peuvent être resemées,alors que jadis,le paysan prélevait sur sa récolte,une partie pour sa semence future.Les paysans sont pieds et poings liés aux semenciers .Un manne financière à la clé.
    Voir mon précédent article:"L'américain Monsanto,pollueur international,dioxine et OGM"
    Aujourd'hui,dans le midi les autorités s'acharnent à faire le barrage de Sivens pour arroser une vingtaine d'exploitations pour le Maïs.Un gabegie d'eau et de moyens financiers.
    Le maïs est adapté à la région aquitaine,là où il pleut mais certainement pas dans les terres arides du midi.
    Encore une idée des technocrates comme la vache folle.
     

    Cependant,la solution est à portée de main.C'est l'encouragement financier à l'agriculture bio et à petite exploitation à taille humaine.Jadis,avec une quinzaine de vaches,on faisait vivre une famille.Pourquoi admettre la construction aberrante d' une ferme de 1000 vaches ?
    Le problème du chômage est parait-il insoluble.Evidemment tous les gros ont mangé les petits et il ne reste plus de place.Il y aurait pourtant de l'avenir à la campagne pour de petites exploitations bio.La demande en produits bio est très forte et la France importe  de Belgique ou d'ailleurs ces produits sains non dénaturés et certifiés par un label AB.
    Cela aussi permettrait de récréer du tissu humain et social en évitant l'empoisonnement et le mal vivre urbain.
     
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    Résultats de l'emploi des pesticides sur la santé des agriculteurs.