•  

     

     Résultat de recherche d'images pour "image de la kaaba"

     

     Le cube ou kaaba qui contient la pierre noire.

     

     

    Qui est Allah ?

     

    On recouvre ce cube,d'un tissu.On habille la Déesse.

     

     

     

     

     

     

     

     pierre-noire-hajar-aswadv

     

    La yoni de la Déesse qui entoure la pierre noire

     =========================================

     

    La Kaaba (Ka'ba, ka'aba)

     (Un article de Claude P)

     

     

    "Mot arabe signifiant "cube, dé à jouer" (Lat. Cubus, gr Kubos (dé)) Edifice cubique. Ses dimensions sont de 10x12 m à la base, et de 15 m de hauteur. Il est situé au milieu de la mosquée Masjid al-Haram, à la Mecque en Arabie Saoudite. Il est surmonté d'une plate-forme et recouvert d'un voile noir. L'édifice actuel qui date du VIIe siècle, est en pierre grise et en marbre. Ses quatre coins sont orientés selon les points cardinaux. La grande porte en cuivre est partiellement masquée par un rideau orné de versets du Coran en lettres dorées. La Pierre Noire est scellée dans le mur oriental et entourée d'un cercle d'argent.

     

    La Kaaba

     

    Une seule ouverture pratiquée à 2 m au-dessus du sol permet d'y pénétrer à l'aide d'une échelle que l'on applique seulement pendant la période du pèlerinage. L'intérieur forme une vaste salle, ornée d'inscriptions arabes et éclairée par des lampes en or massif. Le pavé en marbre est disposé en mosaïques.

    Elle est située non loin d'un puits sacré : le puits de Zamzam, dont l'eau sert à la nettoyer.

     

     

    Ce que dit le Coran

     

    Le Coran dit formellement que c'est le premier temple de l'univers. 

     

    Adam construisit la Kaaba mais elle fut détruite par le Déluge et replacée dans la quatrième région du ciel. Abraham reçut l'ordre de la reconstruire, ce qu'il fit avec l'aide d'Ismaël. Alors qu'il cherchait une pierre pour marquer l'angle de la construction, Ismaël rencontra l'ange Gabriel qui lui donna la Pierre Noire qui, en ce temps là, était plus blanche que le lait. Ce n'est que plus tard qu'elle noircit au contact des péchés de ceux qui la touchaient (autre version : au contact d'une femme impure). Ce récit n'est évidemment qu'une adaptation de la légende juive de la Jérusalem céleste.

     

     

    Histoire

     

    Ce temple longtemps honoré avant Abraham était un sanctuaire polythéiste muni de 360 statues d'idoles (ou bétyles), il s'y trouvait aussi des images d'Abraham et d'Ismaël, ce qui indique que Mahomet ne fut pas le premier à parler du rapport de ce sanctuaire avec Abraham et que la nation arabe conservait une vieille tradition à ce sujet, alors qu'Abraham (s'il a vraiment existé ce qui reste à prouver) ne s'est jamais rendu en Arabie... La Kaaba était pour les anciens arabes païens un sanctuaire inviolable, un asile pour les criminels et un rendez-vous commercial important. Maximus Tyrius, au deuxième siècle après J.C. : "les Arabes rendent hommage à je ne sais quel dieu, qu'ils représentent par une pierre quadrangulaire".

     

    Contrôlé par les Banu Khuza'a ce temple était païen en 570 à la naissance de Mohamed. Reconstruite par lui ( ...) et les Mekkois en 605. Les 360 idoles dont le sanctuaire avait été peuplé à l'époque furent détruites en janvier 630 par les musulmans.

     

    Le puits Zem Zem fournissait une eau précieuse aux caravanes en route vers la Syrie et le Yémen.

    Vers 1800, lorsque les wahhabites reprirent la Mecque aux forces ottomanes, ils saccagèrent la ka'ba et foulèrent la pierre noire de leurs pieds. Les mêmes wahhabites - qui dirigent aujourd'hui l'Arabie saoudite et se posent en "protecteurs des lieux saints de l'islam" - avaient aussi profané et détruit le tombeau de Mahomet à Médine ainsi que les "lieux saints" chiites de Kerbala.

     

     

     

    La pierre noire

     

    Roche basaltique dont le diamètre est d'environ 30 cm.

     

    Légendes

    D'après la tradition, Mahomet, lorsqu'il investit la Kaaba, ordonna la destruction de toutes les idoles, sauf une : une icône mariale qu'il protégea de ses mains. Maryam, mère du prophète Jésus, Isâ (Issa), est donc vénérée partout par les musulmans.

     

    L'une des légendes prétend que dieu aurait ordonné à ses anges, tournant autour d'une maison bâtie sous son trône, d'aller construire sur la terre une demeure similaire afin que ses "créatures" puissent aussi en faire le tour. Une autre affirme que dieu aurait ordonné à Adam de faire le pèlerinage à La Mecque , endroit où il aurait retrouvé Eve, très précisément sur le mont Arafat voisin. Une troisième légende avance que l'arche de Noé aurait tourné, quarante jours durant, autour de l'emplacement de la ka'ba avant d'aller échouer sur le mont Arafat.

    (D'autres croyances situent l'arche de Noë sur le mont Ararat).

     

    Histoire

    Fut jadis la Vénus Uranie ou la Déesse Nature des arabes qui la désignaient sous le nom d'Alilat ou Alita, modification d'Alileth ("qui brille la nuit").

    Des pierres noires faisaient l'objet d'un culte dans diverses parties du monde arabe. Faisant allusion à la pierre noire de Dusares à Petra, Clément d'Alexandrie mentionnait vers 190 "que les Arabes adorent des pierres". Les Perses prétendaient que la Pierre Noire avait été déposée dans la Kaaba par Mahabad et ses successeurs, avec d'autres reliques et que c'était une représentation de Saturne.

     

    D'autres pierres sacrées se trouvent dans le voisinage de La Mecque. Elles étaient à l'origine des fétiches et "elles ont acquis une personnalité mahométane superficielle en étant associées à certains personnages de l'islam". La Pierre Noire est de toute évidence une météorite et elle doit sa réputation au fait qu'elle est tombée du ciel.

    Son authenticité est douteuse, car la Pierre Noire fut enlevée par les Qarmates au quatrième siècle de l'hégire (930), et qu'ils ne la restituèrent qu'après de nombreuses années (vingt et un ans). On peut légitimement se demander si la pierre qu'ils ont rendue est la même que celle qu'ils avaient prise.

    La Pierre noire

    Dans les oasis du Nedjd, patrie des Séoud et du wahhabisme, on avait adoré l'idole des Benou Rabia avant que Mahomet ne se mette à prôner le monothéisme. D'abord adorée dans le temple de Rodha, cette idole des bédouins du Nedjd avait ensuite été transportée dans la ka'ba de La Mekke . Outre la ka'ba et sa pierre noire , on observe que les Touaregs ont conservé de nombreuses superstitions préislamiques. Comme la plupart des Arabes et des Maghrébins, ils croient aux "mauvais génies" mais, pour les conjurer, ils ont recours à des fétiches, tout comme les habitants de l'Afrique noire. Au début du XXe siècle, les Massalis d'Afrique centrale, bien que théoriquement islamisés, pratiquaient encore le cannibalisme rituel. A Java, les pratiques animistes préislamiques sont encore vivaces. C'est ainsi que les musulmans de Java continuent à vénérer des arbres fétiches et des représentations de la figure humaine selon la mode hindouiste. En Inde, des musulmans honorent les vaches sacrées et divers autres animaux, comme les Hindous. L'islam a, par ailleurs, assimilé de nombreux mythes païens : le culte antique du tonnerre et des éclairs se retrouve dans la légende chiite d'Ali, le mythe solaire greco-romain se retrouve dans la légende d'Hossein, fils d'Ali, etc...

     

    Avant l'islam, on adorait à La Mecque le dieu Hubal. Son idole, faite de cornaline rouge était dressée dans la Kaaba au-dessus du puits sec dans lequel on jetait les offrandes votives. L'idole d'Hubal avait probablement une forme humaine. Sa place à côté de la Pierre Noire laisse supposer qu'il devait exister un lien entre elles. Wellhausen pense qu'Hubal était à l'origine la Pierre Noire qui, comme nous l'avons déjà remarqué, est plus ancienne que l'idole. Wellhaussen note que dans le Coran, Dieu est appelé Seigneur de la Kaaba et Seigneur de la région de La Mecque. Le prophète avait ironisé sur l'hommage que les Arabes rendaient aux divinités al Lat, Manat et al-Uzza et qu'ils appelaient les filles de Dieu. Mais très vite Muhammad s'était arrêté de critiquer le culte d'Hubal. De tout cela Wellhausen conclut qu'Hubal n'est rien d'autre qu'Allah, le dieu des Mecquois. D'ailleurs, quand les Mecquois battirent le Prophète à proximité de Médine, leur chef se serait écrié "Hurrah pour Hubal". Tout comme aujourd'hui, les processions autour d'un sanctuaire étaient courantes. En déambulant, le pèlerin embrassait ou touchait l'idole. Sir William Muir pense que les sept tours autour de la Kaaba "symbolisaient la révolution des planètes" tandis que Zwemer va jusqu'à suggérer que les trois tours à pas rapides et les quatre tours à pas lents "imitaient le mouvement des planètes intérieures et extérieures". Il ne fait aucun doute que les Arabes adoraient "à une période relativement tardive le soleil et divers corps célestes". La constellation des Pléiades était supposée apporter la pluie. La planète Vénus était une grande déesse que l'on révérait sous le nom d'al Uzza.

     

    Nous savons par la fréquence du prénom Shams que beaucoup d'enfants étaient dédiés au Soleil. Shams était le dieu tutélaire de nombreuses tribus et Snouck Hurgronje estime que la cérémonie du wuqkuf est la réminiscence d'un culte solaire. La déesse al Lat est également identifiée à la divinité solaire. Le dieu Dharrih était probablement le Soleil levant. La course que les musulmans doivent accomplir entre les monts Arafat, Muzdalifh et Mina doit être achevée avant le crépuscule ou avant l'aube. Mahomet a délibérément introduit cette variante pour se démarquer des rites solaires païens. Quant au culte lunaire, il est attesté par des noms propres comme Hilal (le croissant) ou encore Qamar (la Lune). Houtsma a suggéré que la lapidation qui a lieu à Mina était originellement dirigée contre le démon du Soleil.

     

    Ceci s'accorde avec le fait que les pèlerinages païens coïncidaient avec l'équinoxe d'automne. Le démon Soleil était chassé et ses lois rigoureuses se terminaient avec la fin de l'été. C'est alors que l'on priait à Muzdalifah le dieu du tonnerre qui apporte pluie et fertilité. Muzdalifah était un lieu où l'on adorait le feu. Les historiens musulmans se réfèrent à cette colline comme étant celle de feu sacré. Le dieu de Muzdalifah était Quzah, le dieu du tonnerre. "Un feu était allumé sur la colline sacrée que l'on appelait aussi Quzah. On y faisait halte et cette sorte de wuquf ressemblait à l'épisode du Sinaï. Dans les deux cas le dieu du tonnerre est révélé par le feu. On peut également penser que la coutume qui consiste à se réjouir en faisant le plus de bruit possible était à l'origine une incantation pour appeler le dieu bénéfique du tonnerre."

     

     

     Source:

    Claude P.


  •  

     traite arabe

     

     

    Le tabou de la traite arabo-musulmane des Africains : 14 siècles d’esclavage et 17 millions de victimes

    PAR SÉRAPHIN PARMENTIER (Source The Epoch Times)

    22 octobre 2019 Mis à jour: 14 novembre 2019Partager

       

    Tandis que l’on aborde régulièrement la traite transatlantique organisée par les Européens entre le 16e et le 19e siècle, la traite trans-saharienne et orientale orchestrée par le monde arabo-musulman pendant plus de 13 siècles constitue un sujet relativement méconnu, qui reste encore tabou sur le continent africain malgré son impact considérable sur les populations noires.

     

     

     

    La traite des Noirs par les Arabes commença en 652 après J.-C., lorsque le général Abdallah ben Sayd imposa à Khalidurat, souverain du royaume de Nubie – un territoire situé entre le sud de l’Égypte et le nord du Soudan d’aujourd’hui –, la livraison de plus de 300 esclaves par an à travers la mise en place d’un traité appelé bakht.

     

    Dès lors, le commerce des esclaves noirs ne cessa de s’amplifier, gagnant une large part de l’Afrique. Il finira par s’étendre de la côte ouest du continent jusqu’à l’océan Indien, en passant par la mer Rouge.

     

    Un système de traite à grande échelle

     

     

    Bien qu’il soit difficile de donner des chiffres précis quant au nombre des victimes de ce sinistre trafic, plusieurs chercheurs comme Salah Trabelsi, Tidiane N’Diaye ou Malek Chebel, s’appuyant sur des documents d’époque ainsi que les travaux plus récents d’historiens comme Ralph Austen et Paul Bairoch, estiment que le nombre d’esclaves noirs concernés par la traite arabo-musulmane – également appelée traite trans-saharienne et orientale – serait compris en 15 et 17 millions.

     

    Sans compter les victimes collatérales tuées dans les combats pendant les rapts, et les captifs blessés ou jugés trop faibles pour être déportés qui étaient exécutés sur place.

     

    Selon Tidiane N’Diaye – anthropologue et écrivain franco-sénégalais, spécialiste des civilisations africaines et auteur du livre Le génocide voilé qui s’intéresse à la traite trans-saharienne et orientale –, pour une personne déportée, trois ou quatre autres étaient tuées.

     

     

    Crédit : Bnf – Wikimedia Commons

    La proportion d’esclaves noirs déportés dans le cadre de la traite arabo-musulmane serait d’ailleurs très supérieure à celle de la traite transatlantique organisée par les Européens entre le 16e et le 19e siècle, dans le cadre de laquelle les historiens estiment qu’entre 9 et 11 millions de personnes furent réduites en esclavage pour être acheminées vers les Amériques.

     

    Dès le début de la conquête arabo-musulmane et au fur et à mesure de l’extension des territoires placés sous le contrôle des troupes du califat islamique, l’esclavage fut un véritable pilier qui structurait l’ensemble de la société et revêtait une importance capitale sur le plan économique.

     

    Bien qu’ils furent nettement plus nombreux à être réduits en esclavage, et ce pendant une période qui s’étendit sur plus de 13 siècles, les peuples noirs ne furent d’ailleurs pas les seuls à être asservis par les musulmans puisque l’on estime que plus d’un million d’Européens furent capturés par les corsaires barbaresques qui sillonnaient la mer Méditerranée entre le 16e et le 19e siècle. Bien avant eux, les Slaves furent aussi réduits en esclavage et acheminés en masse vers les territoires musulmans.

     

     

    Toutefois, l’amplitude spatio-temporelle et le nombre de victimes générées par la traite trans-saharienne et orientale semble sans commune mesure. De plus, l’asservissement des populations noires sera légitimé par l’émergence des premières théories raciales de la part d’érudits musulmans respectés dont la pensée faisait largement autorité comme Ibn Khaldoun (1332-1406).

     

    Ce dernier mettra ainsi en avant le degré inférieur d’humanité des peuples noirs, allant jusqu’à les qualifier d’anthropophages et déclarant que « les nations nègres sont en règle générale dociles à l’esclavage parce qu’elles ont des attributs tout à fait voisins de ceux des animaux les plus stupides ».

     

    Une manière de justifier l’esclavage des Noirs qui permettra d’ailleurs, dans certains cas, de contourner l’interdiction d’asservir d’autres musulmans stipulée par le calife Omar (581-644) – certains esclaves noirs capturés par les Arabes étant parfois eux-mêmes de confession musulmane.

     

     

    Crédit : Hulton Archive/Getty Images

    Une forme de génocide à peine voilé

     

    Après avoir été capturés, les Noirs d’Afrique de l’Ouest entamaient ensuite un long périple à travers le désert du Sahara afin de rejoindre les marchés d’esclaves du Maghreb et du bassin du Nil.

     

     

    Réalisée dans des conditions épouvantables, la traversée des étendues arides du Sahara durait entre deux et trois mois, causant la mort de 20 à 30 % des captifs.

     

    Mais des millions de Noirs razziés au sud du Nil et de la corne de l’Afrique furent également déportés vers l’Inde et la péninsule Arabique en passant par la mer Rouge et l’océan Indien. La côte orientale de l’Afrique fut en effet un des terrains de chasse favoris des négriers arabes qui y installèrent plusieurs comptoirs, dont celui de Zanzibar.

     

     

    Crédit : Bernard Lugan

    En outre, une fois arrivés à destination, la plupart des mâles étaient castrés dans des « ateliers spécialisés » – une mutilation terrible qui entraînait une effroyable mortalité parmi les captifs.

     

    Selon Tidiane N’diaye, il s’agirait même d’un véritable génocide : incapables d’enfanter, les populations déplacées étaient ainsi vouée à s’éteindre.

     

    C’est pourquoi on trouve désormais très peu de descendants des esclaves noirs dans les sociétés du monde arabe, à l’inverse du Brésil, des États-Unis ou des îles de la Caraïbe qui abriteraient environ 70 millions de descendants des anciens esclaves africains contre à peine 1 million dans les pays arabes.

     

     

    « Le sort qui était réservé en fait aux captifs africains apparaît aujourd’hui avec le recul, comme une sorte d’extinction ethnique à terme, mais programmée par castrations massives. On sait aujourd’hui qu’ils ont pratiquement tous disparu, en dépit des masses énormes d’Africains déportés dans les pays arabo-musulmans », explique Tidiane N’Diaye.

     

     

    Crédit: Hulton Archive/Getty Images

    Un phénomène qui perdure encore aujourd’hui

     

    Selon le chercheur, il resterait encore plusieurs dizaines de millions de personnes asservies dans le monde à l’heure actuelle, dont une grande partie dans le monde arabo-musulman où l’esclavage perdurerait de fait dans certains pays, notamment en Mauritanie (où l’esclavage n’a été officiellement aboli qu’en 1980), au Liban, en Libye, en Arabie Saoudite (où l’esclavage était légal jusqu’en 1962) et dans les pays du Golfe.

     

    « Ce qui se passe en Libye aujourd’hui avec des marchés d’esclaves africains, c’est tout simplement une sorte de continuité dans le traitement que les arabo-musulmans réservaient aux Africains. »

     

    « Les étudiants africains qui vivent au Maghreb sont traités souvent d’une façon assez ignoble. Des servantes africaines se voient confisquer leur passeport au Liban ou ailleurs », souligne ainsi Tidiane N’Diaye.

     

     

     

    Crédit :  TAHA JAWASHI/AFP/Getty Images

    Bien que certains intellectuels et historiens africains courageux se soient déjà intéressés à ce chapitre méconnu du Continent noir, la traite trans-saharienne et orientale reste encore un sujet tabou dans de nombreuses sociétés africaines.

     

    Tidiane N’Diaye parle même « d’amnésie volontaire de la part des élites noires sur la question », expliquant que « beaucoup de chercheurs ont encore du mal à passer d’une vision mémorielle affective de cette histoire – évidemment pour des question de solidarité religieuse –, à une approche distanciée et scientifique d’une histoire qui ne traite que des faits avérés ».

     

    Il affirme pourtant la nécessité de faire un travail de mémoire « pour que les horreurs du passé ne tombent jamais dans l’oubli ».

     

    « S’il y eut en Occident tous ces mouvements abolitionnistes pour mettre fin à la traite transatlantique et, plus tard, contre le crime trans-saharien et oriental, on ne trouve nulle trace d’initiatives équivalentes dans le monde arabo-musulman, ni aucune repentance jusqu’à ce jour. »

     

    « Il n’y a pas de degrés dans l’horreur, ni de monopole de la souffrance ; mais la page devrait être écrite », conclut l’anthropologue.






    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires