• La féminisation de la société

     

     

     

    La féminisation de la société

    Par briska Publié le 27 mars 2021

     

     

     

     

     

    Paru en 2020, La féminisation de la société. Bien comprendre comment les femmes ont pris le pouvoir, décrit le phénomène de la féminisation en cours presque partout sur la planète. D’après Maxime B. auteur du livre, les valeurs masculines sont dénigrées au profit des valeurs de la femme conçues comme un idéal à atteindre.

     

    1. Un homme féminisé est un homme qui a incorporé des attitudes, des valeurs, des comportements qui sont féminins à son insu.

     

    2. Pour comprendre la féminisation en cours, il demeure utile de se familiariser avec quelques concepts. a) Patriarcat : forme d’organisation sociale dans laquelle l’homme exerce le pouvoir dans le domaine de l’économie, de la politique, de la religion ou détient le rôle dominant dans la famille par rapport à la femme (dévalorisation de ce qui est féminin). b) Matriarcat : forme d’organisation sociale dans laquelle la femme exerce le pouvoir dans les domaines politique, religieux et économique ou détient le rôle dominant au sein de la famille par rapport à l’homme (Dévalorisation de ce qui est masculin). c) Inconscient : phénomène psychique échappant à la conscience (le Moi) et composé du Surmoi (censure provenant de l’éducation, la morale, la société) et le ça (siège des pulsions, des pensées immorales et des désirs honteux). d) Homme féminisé : un homme qui a son insu, dans sa jeunesse, à force de rester avec les femmes, a intégré des attitudes, comportements, croyances, langage féminin au détriment de la masculinité. Un homme au look masculin mais au psychisme de femme.

     

    3. Le petit garçon a besoin de l’image du père surtout entre 8 et 9 ans. Car une mère ne peut faire de son fils un homme mature, masculin et viril.  L’image du père brise le lien quasi ombilical entre la mère et le fils (castration symbolique). Le fils a besoin de dépasser le conflit œdipien (le désir sexuel du fils envers sa mère, intervenant autour de trois ans). Sans l’intervention de la figure du père, le petit garçon risque une effémination. Il sera un homme féminisé s’intégrant difficilement dans la société des hommes et éprouvant des difficultés à rentrer en relation avec les femmes.

     

    4. Dans le cadre du père absent, le discours de la mère sur le père permet à l’enfant d’en être fier ou pas et donc de s’y identifier ou pas.

     

    5. Dans les sociétés traditionnelles, l’initiation du petit garçon par le père, permet de l’arracher à la fusion maternelle et de l’introduire à la dureté de la vie. Forgeant ainsi sa combativité, masculinité, virilité et surtout sa capacité à discerner le bien du mal. Dans les sociétés anciennes les mères sont acquises aux valeurs masculines qu’elles transmettent à leurs fils qui s’identifient aisément à la communauté des hommes.

     

    6. Dans les sociétés primitives, l’initiation est le passage symbolique du monde de la mère au monde du père, au monde des hommes. Une dramaturgie se jouait au cours de ce passage. Des hommes faisaient irruption dans le village. Enlevaient de force les garçons à leurs mères. Celles-ci jouant la comédie criaient, pleuraient, demandaient qu’on ne leur enlève pas leurs fils qui à leur tour étaient convaincus d’être enlevés. A cette époque, toute la société concevait cette phase de séparation comme importante pour le devenir du jeune garçon et du groupe. Au cours de l’initiation, le jeune garçon subit de douloureuses épreuves qui le prépare à devenir homme et le prépare à affronter les épreuves de la vie.

     

    7. Dans les sociétés modernes les femmes font tout pour garder une emprise sur leurs fils et empêchent la séparation symbolique. Elles infantilisent leurs fils afin de garder le plus possible le contrôle sur leurs vies. Les valeurs de l’hommes sont dénigrées et le petit garçon évolue majoritairement dans une éducation matriarcale.

     

    8. Si la mère choisit de dénigrer le père, cela provoque chez l’enfant des troubles psychiques. Il va se sentir abandonné de son père, il va se dévaloriser et dévaloriser tout ce qui a trait à l’homme. Si par contre la mère héroïse le père, le petit garçon se sentira fier, important et s’identifiera à lui. Les héros ont pour fonction valoriser le masculin.  Dans les sociétés matriarcales le héros est dévalorisé afin de dénigrer le masculin. L’héroïsation du père permet au fils de se séparer de la mère et de se développer ainsi dans son masculin.

     

    9. Pour une mère, donner son nom à son fils est une tactique visant à détruire la symbolique paternelle. En donnant son nom de famille à son fils, le père signifie qu’il va devenir comme lui, un homme, qu’il viendra le rejoindre dans la communauté des hommes. Dans les sociétés matriarcales de plus en plus les petits garçons portent les noms de famille de leurs mères.

     

    10. La mère qui dénigre le père est quelque chose de fréquent lors des divorces. Ce qui est indirectement un avertissement donné au fils qui se trouve confus. Un doute est semé dans son esprit quant à sa masculinité. Pour n’être pas privé de l’amour de la mère, le petit garçon va s’éloigner des valeurs du père. Ainsi s’amorce le processus inconscient de féminisation.

     

    11. Le processus de féminisation : l’absence du père, réel ou symbolique, va créer un vide dans le psychisme du garçon que remplissent la présence et l’image de la mère.

     

    12. Le petit garçon ne peut se développer en tant qu’homme, incorpore des comportements féminins, il ne deviendra jamais adulte, viril et masculin. Il va rester au stade de petit enfant et sera très manipulable par le matriarcat.

     

    13. Cela fait en sorte que les femmes peuvent contrôler la société facilement et sans résistance.

     

    14. Ce qui fait que la société actuelle est pleinement matriarcale mais véhicule l’idée d’un patriarcat (les hommes ont le pouvoir et discriminent les femmes, les soumettent, les violentent).

     

    15. Ce qui crée un sentiment de culpabilité venant des hommes qui pensent avoir réussi au détriment de la femme ou en écrasant celle-ci. Ils se forgent alors un doute de leur part qui permet aux femmes un meilleur contrôle à leur égard. Les hommes leur cédant progressivement la place afin de se sentir moins coupable.

     

    16. Le sentiment de culpabilité naît des idées suivantes : a) S’il y a plus de milliardaires parmi les hommes c’est parce que la société a été construite par les hommes et qu’ils écrasent les femmes. b) S’il y a beaucoup de politiciens hommes, c’est parce que nous sommes dans un système patriarcal et que les femmes sont écrasées. c) Si les femmes gagnent moins que les hommes c’est parce que les entreprises sont sexistes et refusent de payer les femmes le même salaires que les hommes. En réalité, pour une entreprise, il est avantageux de payer de bas salaires. Ce qui aurait eu pour incidence, sur un même poste, l’emploi préférentiel de femmes au détriment des hommes plus que coûtant plus cher