• La variole du singe,le sida et les homosexuels

     

    Jeune fille avec problème de peau Images De Stock Libres De Droits

     Affection cutanée de la variole

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    Variole du singe : fièvre, ganglions... qu'est-ce que le virus "Monkeypox", dont des cas ont été identifiés en Europe ?

     

    Des cas de "variole du singe" ont été détectés l

    Publié le 19/05/2022 à 09:12 , mis à jour à 09:49

    Des cas de "variole du singe" ont été détectés au Royaume-Uni, au Portugal et maintenant en Espagne. L'OMS tente d'en savoir plus sur ce virus.

     

    Le Covid, et maintenant, la variole du singe. Après le Royaume-Uni, l'Espagne et le Portugal ont annoncé ce mercredi 18 mai à leur tour avoir recensé plus d'une quarantaine de cas suspects ou confirmés de variole du singe, une maladie rare en Europe. Doit-on pour autant s'inquiéter ?

     

    L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a en tout cas dit mardi vouloir faire la lumière, avec l'aide du Royaume-Uni, sur les cas de variole du singe détectés dans ce pays depuis début mai, notamment dans la communauté homosexuelle. Il convient toutefois de préciser qu'à ce stade, aucun lien avec l'orientation sexuelle des cas ne peut être officiellement établi.

     

    Le "Monkeypox", c'est quoi ?

    Il s'agit d'une maladie peu fréquente, qui se manifeste généralement par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée sur les mains et le visage, comme une varicelle, détaille un communiqué des autorités sanitaires de la région de Madrid

     

     

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    IL ÉTAIT UNE FOIS

    Juin 1981, le début d'une longue guerre contre le sida

    Le 5 juin 1981, une revue scientifique aux États-Unis fait état de jeunes homosexuels atteints d’un mal mystérieux. En France, des médecins sont confrontés à des cas similaires. Les morts brutales côtoient de folles rumeurs, des stigmatisations... Les prémices d’un combat multifront toujours mené 40 ans plus tard.

     

    Publié le

    Samedi 5 Juin 2021

     

     

    Atlanta, États-Unis, 5 juin 1981. Un article scientifique décrit cinq cas de malades à Los Angeles ; un deuxième article paraît début juillet à propos de patients similaires, à New York et en Californie. En communiquant sur les atteintes observées chez de jeunes homosexuels, des médecins américains partagent leur perplexité. De quoi s’agit-il ? D’un épiphénomène ? D’une nouvelle maladie ?

     

    On compte alors à peine plus de 30 cas sur 230 millions d’Américains et 4,5 milliards d’êtres humains. Pourtant, le signal va fonctionner. Malgré ce faible nombre de cas et le caractère relativement confidentiel de la revue des centres américains de prévention et de contrôle des maladies, la nouvelle fait écho assez vite, en France aussi.

     

    Un problème immunitaire

    À Paris, Willy Rozenbaum est assistant chef de clinique au service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Claude-Bernard. Il a lu l’article de la revue américaine lorsqu’il reçoit un patient qui présente une fièvre persistante. Ce dernier enchaîne ensuite de multiples affections : à chaque fois que le Dr Rozenbaum traite un problème, un autre surgit. Ces atteintes répétées lui font penser à un problème immunitaire.

     

    Par ailleurs, il sait que son patient est homosexuel, multipartenaire et qu’il a séjourné aux États-Unis. La conjonction de ces éléments l’amène à faire le lien avec les cas étudiés à Los Angeles. Fin 1981, un autre médecin français, l’immunologiste Jacques Leibowitch, est confronté à d’autres cas. Avec la Dr Odile Picard, il soigne deux jeunes homosexuels dont les symptômes leur font penser aux observations faites à New York sur le sarcome de Kaposi.