• Sodome et Gomorrhe:La variole du singe et le sida chez les homosexuels

     SANTÉ : ALERTE MONDIALE AU NOUVEAU VIRUS DE « LA VARIOLE DU SINGE » ! –  Le7tv.ma 

     

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    Variole du singe: "Une contamination par voie sexuelle est observée dans les populations homosexuelles ", explique le Dr Benjamin Davido

    La variole du singe, dont plusieurs cas ont été détectés en Europe et en Amérique du Nord, est une maladie rare originaire d'Afrique, dont on guérit en général spontanément. Des cas de contamination "par voie sexuelle dans les populations homosexuelles " ont été observées, selon l'infectiologue Benjamin Davido. Il faudra, explique-t-il, surveiller s'il y a "d'autres cas, notamment des transmissions hétérosexuel

     

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    Juin 1981, le début d'une longue guerre contre le sida

    Le 5 juin 1981, une revue scientifique aux États-Unis fait état de jeunes homosexuels atteints d’un mal mystérieux. En France, des médecins sont confrontés à des cas similaires. Les morts brutales côtoient de folles rumeurs, des stigmatisations... Les prémices d’un combat multifront toujours mené 40 ans plus tard.

     

    Publié le

    Samedi 5 Juin 2021

     

     

    Atlanta, États-Unis, 5 juin 1981. Un article scientifique décrit cinq cas de malades à Los Angeles ; un deuxième article paraît début juillet à propos de patients similaires, à New York et en Californie. En communiquant sur les atteintes observées chez de jeunes homosexuels, des médecins américains partagent leur perplexité. De quoi s’agit-il ? D’un épiphénomène ? D’une nouvelle maladie ?

     

    On compte alors à peine plus de 30 cas sur 230 millions d’Américains et 4,5 milliards d’êtres humains. Pourtant, le signal va fonctionner. Malgré ce faible nombre de cas et le caractère relativement confidentiel de la revue des centres américains de prévention et de contrôle des maladies, la nouvelle fait écho assez vite, en France aussi.

     

    Un problème immunitaire

    À Paris, Willy Rozenbaum est assistant chef de clinique au service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Claude-Bernard. Il a lu l’article de la revue américaine lorsqu’il reçoit un patient qui présente une fièvre persistante. Ce dernier enchaîne ensuite de multiples affections : à chaque fois que le Dr Rozenbaum traite un problème, un autre surgit. Ces atteintes répétées lui font penser à un problème immunitaire.

     

     

    Par ailleurs, il sait que son patient est homosexuel, multipartenaire et qu’il a séjourné aux États-Unis. La conjonction de ces éléments l’amène à faire le lien avec les cas étudiés à Los Angeles. Fin 1981, un autre médecin français, l’immunologiste Jacques Leibowitch, est confronté à d’autres cas. Avec la Dr Odile Picard, il soigne deux jeunes homosexuels dont les symptômes leur font penser aux observations faites à New York sur le sarcome de Kaposi.