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Le mythe de la Palestine,une entité qui n'a jamais existé,dont le seul but est d'éliminer les juifs
Les commentaires et rapports des médias concernant la situation actuelle en Israël risquent d’influencer et de troubler beaucoup de chrétiens. Il est indispensable de rappeler la réalité concernant «le mythe palestinien», développé dans un article publié en 2001 par Joseph Farah, journaliste arabe américain qui s’est forgé une connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient. – Léopold Guyot, PasteurWeb La situation au Proche-Orient paraît simple pour tout le monde : les Palestiniens veulent une patrie et les musulmans veulent le contrôle de sites qu’ils considèrent comme étant sacrés. Eh bien, en tant que journaliste arabe américain qui s’est forgé une connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient, à force de commenter jets de pierres et tirs de mortiers, je peux aujourd’hui vous assurer que la justification de la violence et des émeutes ne trouve pas son origine dans la simple revendication palestinienne à une patrie, ni dans la volonté des musulmans de contrôler des sites qu’ils considèrent sacrés. Comment expliquer qu’avant la guerre des Six Jours en 1967, il n’y eut aucun mouvement sérieux de revendication d’indépendance palestinienne? «Avant 1967? me direz-vous, les Israéliens n’occupaient pas la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem.» C’est vrai. Mais durant la guerre des Six Jours, ce n’est pas des mains des Palestiniens, ni de Yasser Arafat qu’Israël conquit la Judée, la Samarie et Jérusalem Est. Ces territoires étaient de fait occupés par le roi Hussein de Jordanie depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain hachémite de restituer ces territoires aux Palestiniens? Est-ce qu’une seule résolution de l’ONU a vu le jour à ce sujet? Non et non. Ne vous demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement découvert leur identité nationale après qu’Israël ait gagné cette guerre? La vérité est que la Palestine est un mythe. Le nom «Palestine» est utilisé pour la première fois en l’an 135 de l’ère actuelle par l’empereur romain Hadrien qui, non content d’avoir éradiqué la présence juive en Judée (une présence qui durait depuis plus de mille ans), non content d’avoir détruit leur temple à Jérusalem, non content d’avoir interdit l’accès du pays aux derniers Juifs, se persuada qu’il fallait annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays en le débaptisant au profit d’un nom dérivé des Philistins. Les Philistins étant ce peuple auquel appartenait Goliath et que les Hébreux parvinrent à vaincre des siècles plus tôt. Ce baptême était pour les Romains une façon d’ajouter l’insulte à la blessure. Ils essayèrent également de changer le nom de Jérusalem en Alea Capitolina, mais cela ne rencontra pas le même succès. La Palestine en tant qu’entité autonome n’a jamais existé au cours de l’histoire. Le pays fut dominé successivement par les Romains, par les croisés chrétiens, par les musulmans (qui n’ont d’ailleurs jamais fait de Jérusalem une capitale pendant qu’ils occupaient le pays), par les Ottomans et, brièvement, par les Britanniques au lendemain 2 / 3 de la Première Guerre mondiale. Dès 1917, avec la déclaration Balfour, les Britanniques s’étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au peuple juif afin qu’ils y établissent un Etat souverain. Il n’existe pas de langue proprement palestinienne. Ni même de culture spécifiquement palestinienne. Il n’y a jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables des Jordaniens (la Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de toutes pièces en 1922 par les Britanniques). Le monde arabe contrôle 99,9% des terres du Moyen-Orient. Israël ne représente que 0,1% de la superficie régionale. Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout. Et c’est précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël. Avidité. Fierté. Jalousie. Convoitise. Toutes les concessions que pourrait faire Israël n’y suffiront pas. Qu’en est-il des lieux saints de l’islam? Il n’y en a tout simplement aucun à Jérusalem. Cela vous choque? Vous pouvez l’être. Je suis persuadé que vous n’entendrez jamais cette vérité brutale de la part d’aucun média international. C’est politiquement incorrect. Je sais que vous me direz : «La mosquée Al Aqsa et le dôme du Rocher à Jérusalem représentent le troisième lieu saint de l’islam.» Faux : en réalité, le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem. La Mecque est citée des centaines de fois. Médine est mentionnée un nombre incalculable de fois. Mais Jérusalem, jamais (inversement, Jérusalem est citée six-centsoixante-neuf fois dans la Torah). Il n’existe aucune preuve historique que le prophète Mohammed se soit rendu à Jérusalem. Alors comment Jérusalem est-elle devenue le troisième lieu saint de l’islam? Les musulmans, aujourd’hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la 17e sourate, intitulée Le voyage nocturne. Il y est fait état d’un rêve de Mohammed qui fut transporté de nuit «du temple sacré au temple le plus éloigné dont nous avons béni l’enceinte». Au VIIe siècle, des musulmans ont identifié les deux temples mentionnés dans ce verset comme étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite entre l’islam et Jérusalem – connexion faite de rêve, d’imagination, d’interprétations et de mythe. Parallèlement, le peuple juif voit son enracinement à Jérusalem remonter à l’époque du patriarche Abraham. La dernière vague de violence qui sévit en Israël1 a eu comme origine, dit-on, la visite du chef du Parti du Likoud Ariel Sharon2 sur le mont du Temple, là où se trouvent les fondations du temple construit par Salomon. C’est le site le plus saint du judaïsme. Sharon et son entourage y furent accueillis à coups de jets de pierres et d’insultes. Je sais à quoi cela ressemble. J’y étais. 1 N.d.l.r. : L’article ne fait pas référence à la vague actuelle de violence (2021). 2 N.d.l.r. : Ariel Sharon est décédé en 2014; c’est Benyamin Netanyahou qui est l’actuel président du Likoud depuis 2005. 3 / 3 Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs lorsqu’ils sont menacés, lapidés et tenus éloignés du lieu le plus saint du judaïsme? Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la paix dans ce Moyen-Orient? Franchement, je ne pense pas qu’un homme aujourd’hui puisse se prévaloir de détenir une solution durable. Mais s’il y en a une, elle se doit de commencer par rétablir la vérité. La poursuite des mensonges n’apportera que plus de chaos. Continuer à mépriser un droit légitime vieux de cinq-mille ans pour les Juifs, de surcroît renforcé par des preuves historiques et archéologiques éclatantes, en les opposant à de fausses revendications, ne pourra que donner une mauvaise réputation à cette diplomatie de menteurs. Joseph Farah Source : Site internet PasteurWeb.org Article original : Palestine is a myth! – 25.10.20 Mise en forme : APV Date de parution sur www.apv.org : 19.05.21 / Mis à jour le 20.05.21