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    Le grand vizir Saïd Halim Pacha




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    Pourquoi la Turquie est-elle entrée en guerre aux côtés de l’Allemagne ? Quels étaient ses justifications officielles et ses objectifs réels ? Y a-t-il eu débat sur cet engagement ? Qui a poussé à cette entrée en guerre ? Qui s’y est opposé ?

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    Les Ottomans sont entrés en guerre le 29 octobre 1914. Ils avaient signé une alliance secrète avec l’Allemagne dès le 2 août, en promettant à Berlin une intervention immédiate, contre les Russes dans le Caucase et contre les Britanniques en Egypte. Les dirigeants jeunes-turcs qui négocièrent cette alliance – le grand vizir, Saïd Halim Pacha, le ministre de la guerre, Ismail Enver Pacha, le ministre de l’intérieur, Talaat Pacha, et le président du Parlement, Halil Bey – la considéraient comme une initiative stratégique majeure qui mettrait un terme à l’isolement international et à la vulnérabilité de l’empire.





    Le comité ottoman Union et Progrès (CUP) et certaines unités militaires avaient lancé une attaque contre le Palais en 1908 et contraint le sultan Abdülhamid II à rétablir la Constitution de 1876 et à annoncer la tenue d’élections dans tout l’empire. L’ouverture du Parlement échoua toutefois à instaurer la paix et la sécurité intérieures. A la suite des offensives italiennes de 1911-1912 en Afrique du Nord (Libye) et de 1912-1913 dans les Balkans, le gouvernement du CUP procéda à de profondes réformes militaires et adopta la conscription universelle. Il tenait par ailleurs la diplomatie comme un simple outil impérialiste aux mains des puissances occidentales. Influencés par les notions du darwinisme social, les dirigeants politiques et militaires s’attachèrent dès lors à édifier une société militarisée. Un journal proclama que l’empire serait sauvé « non pas par les principes vieillots du droit international, mais par la guerre ».



    Après la signature de l’alliance avec Berlin le 2 août 1914, le CUP réclama à l’Allemagne du personnel et de l’or. Il reçut également deux bâtiments de guerre, le SMS Goeben et le SMS Breslau. A partir du mois d’août, le gouvernement turc accéléra la mobilisation et les préparatifs militaires et retarda le plus possible son entrée en guerre. Comme d’autres pays neutres, la Turquie espérait tirer profit du conflit européen. Le gouvernement turc décréta unilatéralement que les capitulations – c’est-à-dire les privilèges juridiques et financiers des ressortissants étrangers dans l’Empire ottoman – seraient abolies à compter du 1er octobre 1914. Cette mesure suscita une forte adhésion populaire dans tout l’Empire ottoman, car la presse la présenta comme un pas décisif vers l’émancipation du joug de l’impérialisme européen et vers la souveraineté. La décision de lancer en mer Noire l’attaque navale du 29 octobre 1914 contre des ports et des navires russes suscita les protestations et la démission de plusieurs ministres, parmi lesquels, notamment, le ministre des finances, Mehmed Javid Bey.



    Quelles étaient les options stratégiques des généraux et du gouvernement turcs pour contenir les Russes et les Britanniques ?



    En attaquant les Russes dans le Caucase en décembre 1914, et les Britanniques en Egypte en janvier 1915, les chefs militaires ottomans voulaient démontrer leur participation à l’effort de guerre des puissances de la Triple-Alliance. En obligeant la Russie et la Grande-Bretagne à maintenir des troupes dans le Caucase et en Egypte, les dirigeants ottomans revendiquaient leur droit de s’asseoir à la table des futures négociations de paix. Les stratèges ottomans voyaient aussi dans les vastes populations musulmanes du Caucase et d’Egypte des alliés potentiels, susceptibles de se ranger de leur côté le moment venu.



    Quelle a été l’évolution du rapport de forces entre les acteurs (Allemands, sultan, Jeunes-Turcs, partis, généraux) au fil du conflit ?



    Le CUP et le commandement militaire ont pris toutes les décisions-clés, jusqu’à la signature de l’armistice avec les Britanniques, le 30 octobre 1918. Ni le sultan ni aucun autre groupe politique en dehors du CUP n’a joué de rôle significatif. Les officiers allemands ont eu un rôle important sur plusieurs fronts, en particulier ceux du Sinaï et de Palestine, ainsi qu’à Gallipoli, dans les Dardanelles.



    Comment expliquer la politique de répression, à l’égard des Arméniens surtout, mais aussi des Juifs et des Arabes ?



    Après les guerres des Balkans, le CUP a eu de plus en plus tendance à voir les populations non musulmanes comme autant de menaces contre l’empire. Les réformes sur l’Arménie, signées le 8 février 1914, furent notamment considérées par le CUP comme la preuve que les grandes puissances fomentaient la partition de l’empire. Cet accord russo-turc prévoyait la nomination de deux gouverneurs européens à la tête des six provinces de l’Anatolie orientale de l’Empire ottoman : le Néerlandais Westenenk et le Norvégien Hoff.



    Après le déclenchement de la guerre, cet accord fut annulé et les inquiétudes du CUP s’intensifièrent. Le CUP doutait aussi de la loyauté des Kurdes habitant la même région, mais aussi de celle des maronites chrétiens du mont Liban, des juifs de Palestine et du chérif de La Mecque, Hussein Ben Ali. Lorsque le conflit se transforma en guerre totale, les tensions s’intensifièrent et finirent par se traduire en politiques étatiques de répression, de déportation et de violences extrêmes.



    L’effondrement du front palestinien en 1917 est-il dû uniquement à des raisons militaires, ou est-il la conséquence de la « désagrégation » de l’intérieur de l’empire, épuisé par plusieurs années de guerre ?



    Après la tentative manquée de l’Entente de forcer le blocus des détroits ottomans et de prendre Constantinople (Istanbul), Londres renforça ses moyens militaires en Egypte, notamment grâce à des troupes de ses possessions impériales : Inde, Australie et Nouvelle-Zélande. Ces forces commencèrent à progresser vers le nord en 1917, au moment où les moyens dont disposait l’armée ottomane pour ravitailler, équiper et transporter ses propres troupes étaient tombés à un niveau dangereusement bas. La révolution russe soulagea quelque peu le front ottoman du Caucase, ce qui permit aux Ottomans de contenir les Britanniques jusqu’à la moitié de l’année 1917. Mais, en décembre, les Britanniques s’emparaient de Jérusalem.



    La guerre a-t-elle provoqué la chute de l’empire et l’avènement du kémalisme ? Ou bien l’Empire turc se serait-il désagrégé même sans la guerre ?



    Il est impossible de savoir ce qui se serait passé si l’Empire ottoman n’avait pas pris part à une guerre totale en 1914. Il est important cependant de ne pas considérer que c’est l’issue de la première guerre mondiale qui lui a été fatale. Car les guerres des Balkans et la première guerre mondiale ont porté au pouvoir le CUP et lui ont permis de mettre en œuvre sa vision de lavenir. Or, l’établissement d’une population musulmane homogène en Anatolie faisait partie de cette vision.



    Quelles traces la guerre a-t-elle laissées dans la politique actuelle de la Turquie et dans l’opinion publique ? A-t-elle favorisé le nationalisme ? Nourrit-elle une nostalgie de l’empire, ressuscitée par les tentatives d’hégémonie économique de l’AKP [Adalet ve Kalkınma Partisi, actuellement au pouvoir] ? A-t-elle motivé une réaffirmation du kémalisme au travers du désir d’Ankara d’intégrer l’Union européenne ?



    Les séquelles de cette guerre restent très fortes aujourd’hui encore en Turquie, et elles continuent de peser sur la politique intérieure et extérieure turque. Les politiciens invoquent cette guerre pour exhorter à l’unité nationale et à la loyauté envers l’Etat. Dans le discours public, on fait référence à cette guerre comme à un moment déterminant de l’histoire « turque » plutôt qu’ottomane. Le récit qu’on en fait met en valeur la résistance « turque » contre les adversaires tant intérieurs qu’extérieurs. Les remises en cause de l’autorité de l’Etat ont été durant tout le XXe siècle et sont aujourd’hui encore comparées aux années de guerre. La guerre – Gallipoli et Mustafa Kemal en particulier – incarnent à la fois la naissance et le salut de la « nation turque » et la confrontation actuelle de la Turquie avec un système international hostile. Aujourd’hui, beaucoup des reliquats de la guerre, qui, a priori, pourraient sembler contradictoires, sont associés. Le kémalisme, l’identité musulmane, le désir de voir la Turquie jouer un rôle économique plus important au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et le processus d’intégration à l’Union européenne ne font plus qu’un, et le fil directeur de cette idéologie, c’est l’expansion du pouvoir économique et politique et la victoire aux élections.

     

    Gaïdz Minassian le 01/09/2014

     

    (Traduit de l'anglais par Gilles Berton)

     

     

     PHOTOS. Il y a 100 ans, le génocide arménien

     

     

     Le génocide des Arméniens chrétiens par les Turcs musulmans

     

     

     

     


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    Hitler et le grand mufti de Jérusalem

     

     

     

    Le grand mufti de Jérusalem : l’allié de Hitler .Il s'agit de Hadj Amin Al Husseini (1895-1974), leader arabe et grand mufti de Jérusalem (1921-1936) a soutenu les nazis et particulièrement leur programme de destruction des Juifs. L’homme encouragea Adolphe Hitler à étendre la Solution finale aux Juifs d’Afrique du Nord et de Palestine. En 1943, il recrute des bataillons musulmans bosniaques: les Handjar (épée) qui sont intégrés au corps des Waffen SS. Les combattants musulmans se sont acharnés sur les partisans en Bosnie et ont participé au massacre des civils. Ils étaient également en charge des missions de police et de sécurité en Hongrie. Hitler et le mufti, 9 décembre 1941 Himmler et le grand mufti Salut nazi du grand mufti aux SS Handjar Source: Simon Wiesenthal Center Multimedia Learning Center Online (http://motlc.learningcenter.wiesenthal.org/). L’Allemagne nazie …et le grand mufti de Jérusalem Ennemi juré des juifs, le grand mufti de Jérusalem (1895-1974) se fit le héraut de l’idéologie nazie. Elevé au rang d’ «aryen d’honneur » par le régime, il constitua une division musulmane bosniaque pour les SS. Le grand mufti de Jérusalem passant devant les troupes nazies. Le chefs religieux de la division Handjar .

     

    (Source :Centre Simon Wiesenthal)


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    Le Sida de la pensée religieuse

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     Prière, Islam, L'Iran, Musulman

     La prière islamiste ou la position du sodomite.

     

    Coup de pied au cul à Libé qui défend l’islamisme en s’en prenant à l’islamophobie

    La réaction salutaire du capitaine Haddock dans la bande dessinée d'Hergé

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    Voir aussi le livre de Pïerre Cassen "Et la gauche devint la putain de l'Islam".

     

     

    Mélenchon ,franc maçon et gauchiste est le chef des Insoumis mais fait la promotion de l'Islam en dénonçant une soit-disante islamophobie et en manifestant dans la rue.L'islamophobie est un mot inventé par la secte criminelle des frères musulmans.Or le mot Islam veut dire Soumission.Mélenchon  et ses acolytes sont donc des Soumis à l'Islam tout en s'affichant Insoumis !

     

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    LE DEFILE PARISIEN CONTRE L'ISLAMOPHOBIE DU 10 NOVEMBRE QUI LUTTAIT CONTRE UNE SOIT-DISANTE ISLAMOPHOBIE ETAIT EN REALITE UN APPEL A L'ENVAHISSEMENT DE LA RELIGION MUSULMANE.

    KARL MARX AVAIT POURTANT DEFINI LA RELIGION COMME "L"OPIUM DU PEUPLE".

    MAIS AVEC CES GAUCHOS ISLAMISTES,CET OPIUM DU PEUPLE NE CONCERNERAIT PAS L'ISLAM.

    ET DE TOUTE EVIDENCE CES GAUCHISTES N'ONT JAMAIS LU CE LIVRE CRIMINEL QU'EST LE CORAN.CE N'EST PAS SEULEMENT DE L'OPIUM QUI ABRUTIT COMPLETEMENT ET QUI FABRIQUE DES FANATIQUES.C'EST AUSSI ET SURTOUT UN LIVRE DE GUERRE QUI INCITE A LA VIOLENCE  DE LA CHARIA ET A LA GUERRE POUR LA CONQUETE DU MONDE.

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    Voici ci-après en illustration un article de Michel Onfray
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    Article de Michel Onfray:

    Dès lors, il va falloir que la gauche nous explique  pourquoi ce qu’elle ne tolère pas d’un gramme quand il s’agit du christianisme qui s’effondre, elle en veut des tonnes quand il s’agit d’un islam qui monte en puissance! Cette gauche si prompte à traiter de fasciste ou de compagnon de route de l’extrême droite quiconque est resté fidèle à ses fondamentaux (j’en sais quelque chose…) défile aujourd’hui sous la rubrique du Allahou Akbar porté par mégaphone.

     

     

    Rendons hommage au Parti socialiste, ou du moins à ce qu’il en reste, pour avoir finalement compris que la place de ce parti n’était peut-être pas à célébrer l’eau bénite musulmane et l’encens islamique. Ils ont réfléchi, pesé le pour et le contre, il y aura peut-être eu quelque opportunisme à prendre cette décision, les municipales ne sont en effet pas très loin, mais au moins, ce parti l’a prise, il a sauvé l’honneur de la gauche: ce ne fut pas le cas, en revanche, du PCF, de La France insoumise, du NPA, de Génération.s ou  de Lutte ouvrière.

     

    Je sais qu’il ne faut pas confondre tous les musulmans et les mettre sous le même voile. Mais une étude montre qu’un quart des musulmans estiment que la charia est supérieure aux lois de la République. Ce qui, quand on est optimiste, laisse trois quarts des musulmans qui veulent que les lois de la République priment. Que ceux-là reçoivent ici mon estime et mon affection, ils paient cher la barbarie des minoritaires.

     

    Il me semble que ceux qui manifestaient dimanche 10 novembre relevaient pour la plupart de cette minorité antirépublicaine. Rappelons que la République a pour devise "Liberté, Egalité, Fraternité", j’y ajoute Laïcité et Féminisme. Car si Allah est grand, ce que je ne conteste pas quand on y croit, ce qu’il fallait dire pour faire partie des 75 % de musulmans vraiment républicains c’était que les lois de la République étaient plus grandes encore. Dans le défilé, il me semble que ce ne fut jamais dit.

     

    Car la Liberté, c’est la liberté de croire ou de ne pas croire, de croire à Jéhovah ou Bouddha, à Mahomet ou à Jésus, mais aussi d’être bigot ou d’être athée -d’être athée, je le précise, car l’athée que je suis se sent bien minoritaire, mais je ne me présenterais pas, moi, comme une victime geignarde… La Liberté, c’est aussi et surtout celle d’apostasier une croyance parce qu’on ne l’estime plus adéquate à sa vie spirituelle. Je ne sache pas que cette liberté soit reconnue par l’islam: elle est même explicitement punie de mort.  

     

    Parce que l’islam est minoritaire sur le territoire, la dhimmitude n’existe pas en France. Mais dans tous les pays musulmans, la dhimmitude, c’est à dire la discrimination effectuée sur la religion, permet de lever un impôt sur un être considéré comme inférieur et de le soumettre à des vexations, à des interdits, à des obligations. La dhimmitude contredit le principe d’Egalité. Le Coran, les hadiths du Prophète, la vie de Mahomet montrent qu’il n’existe pas non plus d’égalité entre un homme et une femme. Un verset dit explicitement: "Quant à vos enfants, Dieu vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles." (IV.11) L’égalité n’est donc pas une valeur islamique.

     

    On ne peut imaginer que la Fraternité soit non plus l’idéal professé par l’islam qui lui oppose l’Umma. Leur fraternité peut s’exercer, certes, mais seulement à l’endroit des autres musulmans, pas avec les gens du livres, les mécréants, les impies, les polythéistes, les athées pour lesquels le Coran prescrit très clairement la mise à mort. Car Dieu dit aux musulmans, c’est le Coran qui parle: "Vous formez la meilleure Communauté suscitée pour les hommes: vous ordonnez ce qui est convenable, vous interdisez ce qui est blâmable, vous croyez en Dieu. (III.110)" La fraternité n’existe pas non plus avec les homosexuels puisque le texte sacré en fait une figure de "l’abomination" (VII.81). Même remarque avec les non musulmans: "Exterminez les incrédules jusqu’au dernier. (VIII.7)" "Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez le",  lit-on dans la Sîra (II.58-60 ) pendant que le Coran, lui, dit des juifs: "Que Dieu les anéantisse (IX.30)…" "Tuez les polythéistes partout où vous les trouverez (XVII.58)", est-il également enseigné.    

     

    Le féminisme n’est pas non plus compatible avec l’esprit et la lettre du Coran. Si certains se disent féministes et musulmans, il leur faudra alors expliquer ce qu’ils font de ces prescriptions coraniques: "Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, et conformément à l’usage. Les hommes ont cependant une prééminence sur elles – Dieu est puissant et juste (sic !).  (II. 228)" "Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence que Dieu leur a accordée sur elles. (IV.34)" "Lorsqu’on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage s’assombrit, il suffoque, il se tient à l’écart, loin des gens, à cause du malheur qui lui a été annoncé. Va-t-il conserver cet enfant malgré sa honte, ou bien s’enfuira-t-il dans la poussière? (XVI.58)" "Et quoi! Cet être qui grandit parmi les colifichets et qui discute sans raison  (XLIII)…" " Admonestez celles dont vous craignez l’infidélité; reléguez-les dans des chambres à part et frappez les. (IV.34)" "Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leur voiles (sic) sur leurs poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux, ou à leurs pères. (XXIV.31)" La sourate intitulée "La répudiation" (LXV) permet à l’homme de se défaire de telle ou telle de ses femmes quand il le veut -sans bien sûr qu’il soit question de pension alimentaire et de garde alternée… La sourate "Les femmes" (IV.3) légitime plusieurs femmes pour un même homme mais le contraire n’est pas du tout imaginable. Quant au mariage, pas question qu’il soit d’amour, c’est la famille qui l’arrange (IV.25).

     

    Je comprends qu’un musulman qui n’aime pas la République puisse vivre selon ces prédictions: ce sont celles du Coran et le texte est dicté par Dieu lui-même à l’ange Gabriel. On ne saurait donc retirer ou ajouter quoique ce soit à un texte qui dit la volonté de Dieu lui-même -dont le haut parleur de la manifestation dominicale nous disait qu’il était la Vérité suprême.

     

     "Voici le livre, il ne renferme aucun doute",  lit-on dans le verset 2 de la Sourate II. Le Coran est donc un texte politique en même temps qu’un texte religieux. Il propose une théocratie, ce qui s’avère le contraire même de la démocratie pour laquelle il y eut la Révolution française. Trouver que la Charia est supérieure aux lois de la république n’est jamais que la logique du croyant de base. C’étaient, me semble-t-il, des croyants de base qui manifestaient en grande majorité.

     

    On pourrait imaginer qu’une gauche qui aurait été républicaine, ou du moins qui le serait resté, ait moins eu envie de bénir cette foule que de l’inviter au débat, au dialogue, à la réflexion dans laquelle la sagesse de Montaigne et l’humour de Voltaire, la rigueur intellectuelle d’Helvétius et la sagacité de Renan, d’anciens auteurs aimés par la gauche, aient été convoqués pour rendre la France désirable à ceux qui semblent ne pas l’aimer sous prétexte qu’ils ne seraient pas entretenus dans leur refus de la Liberté, de l’Egalité, de la Fraternité, du Féminisme et de la Laïcité! Parler au croyant de base autrement qu’en le flattant, en utilisant avec lui le langage de la raison occidentale, voilà ce qui jadis animait l’esprit des Lumières.

     

    La manifestation s’avançait sous un slogan qui disait  "L’islamophobie tue": le simple bon sens et le goût de la vérité la plus élémentaire invitent à demander combien  de personnes en France? Aucun musulman n’a perdu la vie sur le territoire français sous prétexte qu’il était musulman et qu’on l’aurait tué pour cette raison.

     

    En revanche, "L’islam tue": 317 personnes en France dans les dernières années. Si l’on veut que l’islam qui tue, minoritaire mais actif,  ne soit pas assimilé à l’islam qui ne tue pas, majoritaire mais trop souvent silencieux, il faut cesser de répandre de la poudre en prétextant que ce sont les autres qui la versent. Entretenir cet islam-là n’est pas la meilleure façon de travailler à un islam compatible avec la République.  

     

    Jadis la gauche effectuait ce travail critique parce qu’elle était animée par la Raison. Il semble qu’elle ait perdu la raison. Le pire est qu’elle s’en réjouit.

     

    Il y eut en effet quelques sophistes de gauche pour expliquer sur les plateaux de télévision qu’une enfant musulmane qui arborait une étoile jaune sur son anorak était légitime dans cette négation de la Shoah, sinon dans ce genre de sarcasme à la Dieudonné -il fut dit par Ester Benbassa qui justifiait l’offense que c’était une étoile à cinq branches, dès lors, pas d’amalgame... Car que veut dire pour un musulman d’aujourd’hui se présenter comme un juif des années 40, la thèse d’Edwy Plenel dans son livre "Les Musulmans",  dans un pays où ils ne risquent pas la chambre à gaz mais l’invitation à plaider leur cause sur tous les  plateaux de télévision du pays? Image-t-on des juifs débattant devant les caméras d’une télévision nationale-socialiste avec un animateur arborant l’insigne de la tête de mort de la Waffen-SS?  

     

     (Source Michel Onfray)

     

     

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     Le logo des frères musulmans

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     Le CCIF est le Collectif contre l'Islamophobie en France.C'est lui qui a forgé le terme islamophobie qui nous ferait croire que toute critique de l'Islam,serait une phobie donc une maladie.Cette critique de l'Islam mériterait donc le goulag ou les hôpitaux psychiatriques si chers aux dictateurs de la Russie ou de l'ex URSS.

    En réalité comme le montre l'article  de Naem Bestandji sur le site Atlantico,le CCIF propage les thèses des frères musulmans,la secte la plus criminelle de l'Islam.Cette secte considérée comme terroriste est interdite en Arabie Saoudite et en Egypte  mais par contre est vivace en Turquie avec la bénédiction du tyran Erdogan qui jette sur la route de l'Europe,via la Grèce des milliers de migrants pour l'islamisation de l'Europe.

    Ci-après,des extraits de l'article d'Atlantico

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     Naëm Bestandji-Site Atlantico

     

     

     Accusé d'être une association islamiste, le CCIF affirme que cela n'a jamais été prouvé. Voici les preuves du contraire.

    11 novembre 2019

     

    Accusé d'être une association islamiste, le CCIF affirme que cela n'a jamais été prouvé. Vraiment ?

    Le CCIF, collectif à l'origine de la manifestation contre l'islamophobie du 10 novembre dernier, prétend que ses liens avec les frères musulmans n'ont jamais été prouvés.

     

     

    Le Collectif Contre l'Islamophobie en France (CCIF), principal initiateur de l'appel à manifester le 10 novembre 2019 contre "l'islamophobie", fait mine de s'offusquer face aux accusations qui le définissent comme "islamiste proche des Frères musulmans". Des "accusations jamais prouvées" selon lui. Vraiment ?

     

    Comme nombre de Frères musulmans, le CCIF joue sur les mots. Il n'y a pas de lien officiel entre la confrérie et le CCIF. L'appartenance n'est pas formelle. Elle est idéologique. Les Frères musulmans, c'est d'abord une idéologie qu'on considère être l'islam tout court.

    Cette idéologie a une interprétation rétrograde, sexiste, politique et totalitaire de l'islam. Les références du CCIF, sa vision de la femme musulmane, son obsession pour favoriser son voilement, sa stratégie politique, ses soutiens religieux extrémistes l'inscrivent dans la ligne des Frères musulmans.

     

    Un des critères fréristes est d'avoir un double discours : un pour la vitrine, (le CCIF se présente par exemple comme "apolitique et areligieux") pour rassurer et séduire ; un autre plus sincère, politique et religieux, destiné à son arrière-cour.

     

    Ayant opté comme terrain politique le créneau juridique et victimaire, désirant faire de l'islam une race et des musulmans un peuple éternellement opprimé, le CCIF n'a pas d'autres choix que de se présenter comme une "association antiraciste" et de "défense des droits humains".

     

    Cette association ne défend jamais "les musulmans", seulement leur frange intégriste pour promouvoir l'affichage sexiste du voile et le communautarisme, moyens pour faire avancer l'islamisme politique. Ses slogans marketing ne sont là que pour être comparés aux vraies associations antiracistes et se rapprocher d'elles pour obtenir un statut de crédibilité et de respectabilité. C'est justement ce qu'il met en avant dans son communiqué comme argument face aux accusations d'islamisme.

     

    Pour découvrir l'ADN du CCIF, il faut remonter à l'époque où il était moins médiatisé. Il exprimait alors sans filtre ses idées, sa vision d'un islam totalitaire, comme ici en janvier 2010 lors d'une conférence en partenariat avec les Indigènes de la République. Marwan Muhammad était porte-parole du CCIF :

    Cette vision totalitaire de l'islam est exprimée dans diverses conférences, comme ici encore en 2011. Le propos de Marwan Muhammad concentre toute la perception du CCIF. En moins de deux minutes, il passe d'un discours victimaire surréaliste à une vision totalitaire et raciste de l'islam. Cet extrait concentre toute la pensée islamiste : les musulmans seraient des éternelles victimes car ils formeraient un peuple supérieur qui aurait vocation à diriger le monde. Les islamistes ont exactement la même perception d'eux-mêmes que les nazis.

    Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les propos racistes et totalitaires tenus par Marwan Muhammad au nom du CCIF collent presque parfaitement à plusieurs passages de "Mein Kampf" écrit par Adolf Hitler, 3 ans avant la création des Frères musulmans. Ces derniers admiraient le nazisme.

     

    Propos de Marwan Muhamad similaires à ceux d'Adolf Hitler dans "Mein Kampf"

     

    Les propos du CCIF, association "apolitique et "areligieuse" selon sa vitrine, s'inspirent directement du verset 110 de la Sourate 3 du Coran : "Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez en Allah". Ce sentiment de faire partie d’un peuple supérieur qui aurait vocation à diriger le monde s'appuie sur une interprétation littéraliste du Coran qui justifie toute la doctrine des islamistes. Aucun musulman rationaliste n’interprète et n'instrumentalise ce verset de la sorte. Ce verset est donc souvent brandi par les Frères musulmans. On le trouve par exemple dans le préambule de la charte du Hamas, branche palestinienne de la confrérie, pour marquer dès l'introduction de cette charte sa supériorité sur Israël et plus largement la supériorité de l'islam sur le monde.

     

     

    Sa défense acharnée du voile est un autre élément de l'appartenance du CCIF à l'idéologie des Frères musulmans. Seuls les islamistes considèrent le voile comme une prescription religieuse. Les musulmans rationalistes/progressistes le considèrent comme un héritage culturel sexiste et patriarcal dont les formes de voiles actuelles sont des créations récentes importées du Moyen-Orient.

     

    Ainsi, en bon islamiste, le CCIF a une vision sexiste des femmes. Un sexisme identitaire, notamment préconisé par Youssef Al-Qaradawi, célèbre théologien frériste. Selon les Frères musulmans, la musulmane doit se distinguer des occidentales dépravées, en se cachant sous un voile.

     

    Le vêtement de la musulmane selon Youssef Al-Qaradawi

     

    Le CCIF ne dit pas autre chose : les musulmanes voilées "n'ont pas envie de se soumettre au mode de vie tel qu'il est pratiqué ici", c'est à dire en France.

    Pour le CCIF, il y a "eux" (ces dépravés de Français) et "nous" (les musulmans qui se respectent).

     

    Tariq Ramadan a désigné Marwan Muhammad, parmi d'autres, comme l'un de ses héritiers idéologiques. Marwan Muhammad lui-même a reconnu s'être construit, je dirais "politico-religieusement", à travers les écrits et conférences de Tariq Ramadan. Le flambeau frériste est transmis.

     

     

     

    Le CCIF est clairement une association islamiste aussi par les soutiens religieux à cette association "areligieuse". Tous sont issus des Frères musulmans, mais aussi du salafisme. Plusieurs d'entre eux soutiennent officiellement le CCIF qui les a mis en scène pour bien souligner le courant de l'islam dans lequel il s'inscrit. Il se présente faussement comme une association de défense des droits humains, de lutte contre les discriminations. 

    Il y a bien sûr Tariq Ramadan.

     

     

    Il y a aussi son frère Hani, qui considère la femme non voilée comme une pièce de 2 euros qui passe d'une main à l'autre. Dans son ouvrage "Aspects du monothéisme musulman" (Tawhid, Lyon, 1998, il écrit que l'homosexualité serait une "sexualité débridée" équivalente à "la prostitution, au viol, à la pédophilie, à l’inceste".

     

     

    Depuis, Hani Ramadan a été expulsé du territoire en raison de sa radicalité. Mais le CCIF n'a jamais renié sa tendresse à son égard. Il n'a jamais critiqué ou, au moins, pris ses distances avec ses propos sexistes et homophobes. La vidéo de soutien de Hani Ramadan est d'ailleurs toujours en ligne sur le compte YouTube du CCIF.

     

    Un autre soutien islamiste au CCIF est Hassan Iquioussen qui, au passage, lance une pique homophobe dans son appel à soutenir cette association "areligieuse" et de "lutte contre les discriminations".

     

     

    Un petit dernier pour la route : l'imam salafiste Hassan Bounamcha a tenu des propos moyenâgeux sur les femmes et d'autres particulièrement violents contre les homosexuels. Le CCIF lui a aussi demandé de lui apporter officiellement son soutien.

     

     

    Aucun imam, islamologue ou théologien rationaliste/progressiste ne soutient le CCIF. Et pour cause : ils sont adversaires. Le CCIF les considère comme des "néo harkis", des traîtres de leur "communauté" (puisque pour le CCIF on est musulman avant d'être Français). Il qualifie aussi l'islam des Lumières de "islam du réverbère". Les islamistes préfèrent toujours l'obscurantisme.

     

     

     

    Le CCIF n'a donc jamais défendu des musulmans progressistes victimes de leurs coreligionnaires. Il n'a jamais défendu des musulmanes sous pression car non voilées. Il n'a jamais défendu les musulmans non pratiquants qui subissent parfois remarques et pressions parce qu'ils ne font pas le ramadan ou ne mangent pas halal. Il n'a jamais défendu les homosexuels musulmans victimes d'actes et propos homophobes de la part d'autres musulmans, etc. Enfin, il déclare défendre les "musulmans réels ou supposés". Mais il n'a jamais défendu d'apostats, supposés être musulmans pour certains, victimes de menaces et de violences.

    Par son sexisme et son adhésion à l'idéologie des Frères musulmans, le CCIF défend celles qui font le "libre choix" de se plier au voilement, jamais celles qui luttent pour ne pas le mettre.

    Racisme et discrimination intracommunautaire n’intéressent pas le CCIF. Il en est même acteur. Mettre en lumière cela, ce serait écorner l'image des éternelles victimes.

     

    Un autre élément de la vitrine du CCIF est de se présenter comme défenseur de la loi de 1905. Par son approche intégriste de l'islam, il n'hésite pourtant jamais à tenir des meetings politiques dans des mosquées, en infraction de l'article 26 de ladite loi. Ce fut le cas à la mosquée de Vigneux d'où sont extraits les passages partagés dans cet article. Ce fut le cas à la mosquée de Tremblay-en-France en 2016, etc.

     

     

    Cette association d'extrême droite musulmane a eu la même démarche marketing que le Front National, la dédiabolisation, en faisant aussi évoluer son logo.

    Dans son logo originel, l’un des deux "C" de son acronyme se retrouve plus petit et inversé, afin que puisse être lu "cif".

     

     

    "Saïf" en arabe signifie "sabre". D’où le F en forme de sabre. C’est le symbole de l’islam conquérant, de l'intégrisme musulman. Le drapeau des Frères musulmans inclut deux sabres entrecroisés. Mais là, il se rapproche plus du drapeau wahhabite saoudien.

     

     

    Comment être crédible avec des discours sur les droits de humains, anti-racistes et victimaires, si le logo illustre sa pensée réelle qui exprime l'exact contraire ?

    Alors le CCIF l’a fait évoluer vers une forme plus consensuelle.

     

    Pour rassurer et séduire, le CCIF use aussi de la rhétorique d'inversion : il serait défenseur de la laïcité, antiraciste, pour le "vivre ensemble". Or, il a été créé pour combattre la laïcité (notamment à l'instrumentalisant et en se prétendant son défenseur), défendre une approche raciste et totalitaire de l'islam et cliver la société entre "eux" et "nous".

     

    Cette association affirme également qu'il "n'a jamais lancé de procédure contre le blasphème ou la critique de l'islam". C'est vrai. Mais si le CCIF n'a jamais attaqué Charlie Hebdo ou quiconque devant un tribunal, ce n'est pas par bonté d'âme ou par respect de la liberté d'expression. C'est parce qu'il sait qu'il sera toujours débouté. Sa lutte pour condamner la critique de l'islam se fait sur le terrain idéologique et politique pour amener un jour le législateur à intégrer le terme "islamophobie" dans un texte de loi. Ce jour-là, le CCIF ne se contentera plus d'indignations en "islamophobie". Face à toute critique de l'islam et, surtout, de son idéologie islamiste, il enchainera les procès.

     

    Je démontre tout ceci depuis 2016 dans divers articles consultables sur mon site. Donc, quand le CCIF affirme que son extrémisme n'a jamais été prouvé, il ment, comme souvent.

     

    Jean-Luc Melenchon, Benoît Hamon et son parti Générations, la féministe Caroline De Haas et les autres ont fait le choix, contraire à toutes leurs valeurs, de répondre positivement à l'invitation des islamistes du CCIF, un des initiateurs de l'appel à manifester contre "l'islamophobie" le 10 novembre 2019.

     

    Les initiateurs islamistes de l'appel contre "l'islamophobie"

     

    Ils participent ainsi à la stratégie politique des Frères musulmans qui, pour avancer, veulent banaliser le sexisme du voile et valider le terme "islamophobie" dont l'objectif est de fusionner la critique de l'islam(isme) et l'hostilité envers les musulmans.

     

    En se rapprochant de l'extrême droite musulmane, en lui apportant la crédibilité dont elle a besoin en répondant à son appel, cette gauche trahit ses valeurs et abandonne les musulmans qui résistent aux islamistes. Elle préfère leurs représentants auto proclamés qui les écrasent.

     

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     En Egypte,prison à vie pour le chef des frères musulmans

     

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    L’image contient peut-être : 1 personne, texte qui dit ’«L'esclavage est une partie de l'islam, c'est une partie du djihad, le djihad restera à l'islam jusqu'au bout et ceux qui contestent, nient l'esclavagisme en l'islam sont des mécreants» CHEIKH AL FAWZAN, haute autorité religieuse saoudienne AY’

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    Les Frères musulmans sont pour le rétablissement de Califat et pour l'application scrupuleuse de la charia.

    Les frères musulmans sont déclarés organisation terroriste en Egypte et en Arabie Saoudite.

    Par contre ,ils sont présents en Turquie et Erdogan les soutient.Ceci explique peut-être le plan secret du flux migratoire récent de la Turquie d'Erdogan vers l'Europe  de ces arabos musulmans.Une déferlante pour l'islamisation de l'Europe,le plan des frères musulmans et celui de Tariq Ramadan,petit fils du fondateur des frères musulmans.

     

     

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     Hassan el Bana,instituteur et fondateur  des "frères musulmans",une secte musulmane assoiffée de sang.

     

     

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    Erdogan,président de la Turquie ou le projet panislamiste et néo-ottoman.

     

     

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    Migrants : Erdogan ouvre sa frontière, la Grèce la ferme

    Par Maria Malagardis — 28 février 2020 à 21:41

    Des réfugiés afghans ont accosté vendredi sur l’île de Lesbos après que la Turquie a ouvert sa frontière. 

    Mécontent du manque de soutien de l’UE, le président turc a mis à exécution vendredi sa menace de laisser passer des réfugiés.

      Migrants : Erdogan ouvre sa frontière, la Grèce la ferme

    «Yunanistan !» C’est avec ce cri de ralliement, qui désigne la Grèce en turc, que plusieurs centaines de réfugiés se sont amassés dès vendredi matin le long du fleuve Evros qui marque la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie. Très vite, les autorités grecques ont fermé le principal point de passage situé à Kastanies, alors que le chef d’état-major des armées se précipitait sur place pour annoncer l’arrivée d’hélicoptères et de renforts militaires pour empêcher toute incursion massive. Les menaces d’Erdogan d’ouvrir les vannes des flux migratoires, qui lui permettent depuis cinq ans de souffler le chaud et le froid vis-à-vis de l’Europe, ont donc été mises à exécution. Furieux du peu de soutien de l’Occident après la perte de 33 soldats jeudi en Syrie, Erdogan a joué la pression sur le point faible de l’UE. Et un simple effet d’annonce a suffi pour ressusciter le spectre d’un remake de 2015, lorsque la Grèce, et l’Europe, avaient dû faire face à un afflux massif de réfugiés, considéré comme le plus important mouvement de population.

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    L'influence des Frères musulmans en Turquie

     

    Publié le mar 16 Juil 2019 par Ana Pouvreau

    Ana Pouvreau – Spécialiste des mondes russe et turc, chercheur en sciences politiques, docteur ès lettres de l’Université de Paris IV-Sorbonne et diplômée de Boston University en relations internationales et études stratégiques. Elle est auditrice de l’IHEDN et éditorialiste à l’institut FMES.

     

     

    Fondée en 1928 en Egypte, par Hassan el-Banna, en réaction à la présence coloniale britannique dans la région, la Société des Frères musulmans appelle à la régénération de l’islam. Elle a promu, dès son origine, la réislamisation de la société égyptienne et l’instauration d’un Etat fondé sur la Charia. Opposée à la laïcisation des sociétés du Moyen-Orient – à savoir, la sécularisation des institutions – et au nationalisme arabe, cette idéologie à vocation universelle, poursuit – tout comme le salafisme – un double objectif : celui du rétablissement du Califat aboli par Atatürk en 1924 et l’avènement de « l’Oumma (communauté des croyants) islamique transfrontalière » à l’échelle planétaire. Progressivement, le « frérisme » est devenu un des mouvements islamistes sunnites contemporains les plus militants et les plus puissants au monde, en dépit des persécutions massives dont il a fait l’objet dans plusieurs pays depuis sa création.

     

    L’évolution récente du mouvement depuis 2011 a fait de la Turquie, un pôle de rayonnement pour les Frères musulmans et un refuge pour ses sympathisants. L’actuel président Recep Tayyip Erdogan, a rejoint dès les années 1970, la mouvance islamiste de Necmettin Erbakan, fondateur du Milli Görus (« Vision nationale »), proche des Frères musulmans. Il a apporté son soutien, dès le début, à Mohamed Morsi, également issu du courant frériste et qui avait été élu président lors des élections présidentielles égyptiennes en juin 2012. Ce dernier a institué une véritable « frérisation » de l’Etat égyptien, selon l’expression de Gilles Kepel, dès juillet 2012. En réaction, le mouvement de protestation Tamarrod (« Rébellion »), hostile aux Frères musulmans, a provoqué, par le biais de « méga-manifestations », sa destitution. Lors d’un coup d’Etat, le 3 juillet 2013, Mohamed Morsi a été renversé par l’armée égyptienne avec le soutien de l’Arabie saoudite, puis incarcéré par le nouveau pouvoir incarné par Abdel Fattah al-Sissi. Une répression implacable s’est abattue sur ses partisans, parmi lesquels plus d’un millier d’entre eux ont été tués lors des massacres de Rabaa et Nahda[, tandis qu’une minorité a trouvé refuge en Turquie (notamment à Yenibosna, une banlieue d’Istanbul) et au Qatar (à l’instar du prédicateur d’origine égyptienne et leader incontesté des Frères musulmans, Youssef al–Qaradawi, réfugié dans l’émirat pendant des décennies). Dans un tel contexte, la pérennité du mouvement est actuellement assurée grâce à l’action conjointe de la Turquie et du Qatar, où il est soutenu par le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Cependant, depuis 2014, la pression exercée sur le Qatar par l’Arabie saoudite et d’autres États du Golfe ont conduit le gouvernement de Doha à demander à plusieurs Frères musulmans de quitter le pays. La Turquie s’est déclarée prête à les accueillir. Ce soutien turc au mouvement aura indubitablement pour effet de modeler le paysage politique et géostratégique de l’ensemble de la région.

     

    La lutte des Frères musulmans pour la suprématie face au salafisme

    L’influence de la confrérie dans la région a été manifeste à la suite des « printemps arabes » survenus en 2011, avec l’arrivée au pouvoir de candidats issus de partis puisant leurs racines dans l’idéologie du mouvement, tels que Ennahdha (Mouvement de la Renaissance) en Tunisie, le Parti de la liberté et de la justice en Egypte ou le Parti de la justice et du développement (PJD) au Maroc. Depuis plusieurs années, les Frères musulmans jouent également un rôle important au sein de groupes rebelles armés libyens, yéménites et syriens.

     

     

     

    Cependant, à la suite de leur renversement en Egypte, ils se trouvent « dans la situation la plus compliquée de leur histoire », selon Stéphane Lacroix, spécialiste du monde arabe. « La maison mère, en Egypte, est en lambeaux », écrit-il. Le leadership se partagerait donc entre la Turquie et le Qatar. Dans ces deux pays, il estime qu’ « il s’est créé là-bas une sorte d’internationale frériste, avec des Egyptiens, des Turcs, des Syriens, des Libyens, etc. Ce sont les seules capitales de la région où les Frères musulmans peuvent s’exposer et tenter de s’organiser politiquement ».

     

     

     

    Une intensification de la lutte sans merci, qui oppose les Frères musulmans à leurs adversaires soutenus de par le monde par l’Arabie Saoudite, s’annonce, « chacune œuvrant pour prendre la main sur l’Islam dans le monde arabe ». Après la mort de Mohamed Morsi, le 17 juin 2019, cette évolution se confirme. Elle avait déjà été aggravée fin 2018, à la suite de l’assassinat effroyable au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi – qui, dans le passé, fut membre des Frères musulmans– par un commando présumé de 15 agents saoudiens commandités par Riyad,

     

     

     

    En soutenant le mouvement frériste, la Turquie réactive son influence non seulement dans son ancienne zone de domination ottomane, mais également dans la diaspora turque à l’étranger étant donné l’activisme de la confrérie. De plus, ce positionnement nourrit son ambition de devenir la principale force avec laquelle il faut compter au Moyen-Orient et dans le monde musulman. Les motivations du Qatar sont différentes : d’une part, ce dernier a besoin de la Turquie pour protéger sa souveraineté ; d’autre part, l’engagement du Qatar en faveur du mouvement constitue « une police d’assurance contre l’opposition politique d’inspiration religieuse dans le petit État où les Frères musulmans se sont dissous volontairement en 1999 ».

     

     

     

    L’alliance turco-qatarie et la défense des Frères musulmans

    Depuis 2011, la Turquie et le Qatar partagent de nombreux objectifs communs en matière de politique étrangère, qu’il s’agisse des évolutions en l’Egypte, en Libye, en Syrie et également en ce qui concerne le Hamas, issu des Frères musulmans, que les deux pays soutiennent et refusent de qualifier d’organisation terroriste. Concernant la Syrie, le journaliste turc Fehim Tastekin rappelle que les deux pays ont conjointement contribué à la formation de la branche civile de l’opposition syrienne, le Conseil national syrien (CNS), et de sa branche militaire, l’Armée syrienne libre (ASL). Lorsque cette approche s’est écartée de l’approche américano-saoudienne comme en témoigne la rivalité qui s’est développée lors du reformatage de l’opposition en coalition nationale syrienne et de l’ASL en Conseil militaire supérieur, les deux pays ont continué à se soutenir mutuellement.

     

    La Turquie protège l’existence du Qatar, régulièrement menacée par l’Arabie saoudite depuis les années 1920. Pour rappel, cette dernière a rompu ses relations diplomatiques et fermé sa frontière avec l’émirat qatari en juin 2017. Depuis 2012, la Turquie et le Qatar sont liés par un accord de coopération militaire et de ventes d’armement. En 2014, cette coopération s’est étendue à l’entraînement des forces et à la possibilité de déploiements mutuels comme en a témoigné l’arrivée du premier contingent turc en octobre 2015 à Doha et la mise en place d’un commandement de forces interarmées entre le Qatar et la Turquie (Qatar-Turkey Combined Joint Force Command, QTCJFC). En 2016, était annoncée la construction d’une base militaire turque permanente au Qatar, devant permettre à la Turquie de disposer à terme d’une présence militaire d’environ 3 000 soldats dans le Golfe. En mars 2018, un accord a été signé concernant l’établissement d’une base navale turque au Qatar, tandis que des ventes de drones, de véhicules blindés turcs et de bâtiments de surface étaient annoncées.

     

    Réciproquement, le Qatar a apporté son soutien financier à la Turquie lors de la grave crise financière qui secoua le pays en 2018.

     

     

     

    Ces développements illustrent la rivalité manifeste entre la Turquie et l’Arabie saoudite pour la prééminence au sein du monde sunnite. Et inévitablement, cette division ne peut que contribuer à exacerber les tensions dans un environnement déjà déstabilisé par l’antagonisme entre Sunnites et Chiites.

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    Notes:

    Hassan el Banna est le grand père de Tariq Ramadan l'islamologue Genèvois qui veut islamiser l'Europe,un  personnage a double discours,très contreversé et sulfureux à en croire ses démêlés avec la justice

     

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     Tariq Ramadan

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    Articles intéressants:

     

     Alexandre del Valle, « Du mythe du Califat au totalitarisme islamiste », 

     

    Alexandre del Valle : « Après la mort de Mohamed Morsi, quel avenir pour les Frères musulmans? », Figarovox, 20 juin 2019.             

     

     

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     En marche vers l'islamisation de la France.

    N.B:Manuel Vals est franc maçon.Selon le journal l'Express,il fait partie de la loge "Ni maîtres ni Dieu".

     

    passage sous le bandeauLe salut nazi en franc maçonnerie,l'aveuglement maçonnique ou passage sous le bandeau.Voir aussi le blog "la mafia maçonnique" http://lacaste3points.eklablog.com -l'article" comment les francs maçons ont développé l'Islam dans le monde"

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    L’image contient peut-être : 1 personne, texte

     

     

    "Lors d'une conférence en Octobre 2016 à Evry,Manuel Vals déclarait:"L'Islam n'est pas le problème qui poserait toutes les difficultés au pays.

    L'Islam est une part indissociable de nous-mêmes,de notre culture,et de nos racines et l'Islam est comme toutes les religions a toute sa place en France"

    (Source :Etienne Baldit -Le Lab du 31/01/18