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(Le comique Zelinsky jouait du piano avec son sexe et dansait avec des talons aiguilles)
Ça se voit que zelensky n'est pas lucide, sinon il y a longtemps qu'il aurait fait arrêter cette guerre en négociant avec les Russes, pour préserver la vie de ses concitoyens et éviter la destruction de son pays.
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Vladimir Poutine lors d'une allocution au Kremlin.
Poutine qualifie le pouvoir ukrainien de “clique de drogués et de néonazis”
Le président russe Vladimir Poutine a qualifié vendredi le pouvoir en place à Kiev de “clique de drogués et de néonazis.” Des déclarations pour le moins agressives qui interviennent peu de temps après que le maître du Kremlin s’est dit prêt à relancer les pourparlers avec l’Ukraine. Vladimir Poutine a par ailleurs appelé l'armée ukrainienne à “prendre le pouvoir.”
Rédaction 25-02-22, 16:00 Dernière mise à jour: 25-02-22, 18:10
“Prenez le pouvoir entre vos mains. Il me semble qu’il sera plus facile de négocier entre vous et moi”, a lancé M. Poutine à l’armée ukrainienne dans une intervention retransmise à la télévision russe.
Il a affirmé ne pas combattre en Ukraine des unités de l’armée mais des formations nationalistes qui se comportent “comme des terroristes” utilisant des civils “comme des boucliers humains”.
Selon lui, les Ukrainiens déploient des armes lourdes dans le centre des grandes villes dans le but de provoquer des représailles dans les quartiers résidentiels.
M. Poutine a aussi qualifié le président ukrainien Volodymyr Zelensky et ses ministres de “clique de drogués et de néonazis, qui s’est installée à Kiev et a pris en otage tout le peuple ukrainien”.
Moscou qualifie les autorités ukrainiennes de “néonazis” ou de “junte” depuis 2014 et le déclenchement de la guerre dans l’Est russophone de l’Ukraine entre séparatistes et forces de Kiev, et ceci bien que M. Zelensky ait des origines juives.
Les accusations de “drogué” renvoient à celles lancées par les détracteurs de M. Zelensky lors de la présidentielle de 2019, à laquelle il avait été confortablement élu.
Un peu plus tôt, le Kremlin avait indiqué dans un communiqué que M. Poutine avait affirmé à son homologue chinois Xi Jinping “être prêt à envoyer à Minsk une délégation pour des négociations avec des représentants de l’Ukraine”.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a lui indiqué aux journalistes que la Russie avait été à cet effet en contact avec les Ukrainiens mais qu’ils avaient “complètement disparu de la ligne” après un désaccord sur la ville devant accueillir des pourparlers.
L’Ukraine n’a elle pas évoqué cette possibilité.
Avant l’invasion, le Kremlin a systématiquement refusé des pourparlers avec l’Ukraine, malgré des demandes répétées du président ukrainien Volodymyr Zelensky avant le déclenchement de l’invasion russe jeudi.
Le président ukrainien avait même dit quelques heures avant le début de la campagne militaire russe qu’il avait tenté de joindre en vain M. Poutine.
Vendredi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a assuré que l’objectif de l’invasion russe de l’Ukraine était de “libérer” les Ukrainiens “de l’oppression”, laissant entendre que Moscou comptait renverser le pouvoir en place.
Il avait ajouté que la Russie était prête à des négociations si l’Ukraine “dépose les armes”.
M. Poutine a accusé vendredi des unités de nationalistes ukrainiens d’agir “comme des terroristes” en déployant des armes lourdes dans le centre de grandes villes ukrainiennes dont Kiev et Kharkiv (Est).
“Nous considérons cette situation comme extrêmement dangereuse”, a dit M. Peskov.
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Zélinsky lance sa guerre
Cette guerre oubliée aux confins de l'Europe
Jean-Baptiste Noé -23 août 2019
Donbass: 13 000 morts, 30 000 blessés et un million de réfugiés.
Entretien avec Nikola Mirkovic, président de l’association Ouest-Est, qui vient en aide aux victimes de la guerre du Donbass. Selon le Franco-Serbe, ce n’est pas Moscou qu’il faut blâmer dans cette crise.
La guerre au Donbass dure depuis 2014 et a déjà fait plusieurs milliers de victimes. Comme en Yougoslavie, l’Union européenne se révèle incapable de rétablir la paix sur son continent, dans des villes qui ont pourtant accueilli l’Euro de football en 2012. Washington et Moscou se partagent le leadership de l’Ukraine, reléguant les Européens au second plan, alors même qu’ils sont signataires des accords de Minsk II. Point d’étape sur la situation actuelle au Donbass où la paix semble bien loin d’advenir.
Nikola Mirkovic
Jean-Baptiste Noé. Votre association vient en aide aux victimes de la guerre du Donbass, conflit que vous suivez depuis le début. Aujourd’hui, quel bilan humain peut-on tirer de ce conflit qui a débuté en 2014 ?
Nikola Mirkovic. Le bilan humain donne le vertige. On compte depuis 2014 plus de 13 000 morts, 30 000 blessés et un million de réfugiés. Des villages et des quartiers de villes entiers ont été dévastés. L’approvisionnement en eau et en électricité ou l’accès à des biens de première nécessité alimentaires, pharmaceutiques, etc. sont un problème majeur également. C’est une zone noire en pleine Europe du XXIe siècle.
Quelle est la situation militaire au Donbass ? La ligne de front est-elle stabilisée ? Les principales villes de la région sont-elles touchées par les bombardements et les affrontements ?
Nous sommes passés d’une guerre de mouvement à une guerre de position et on peut dire que la ligne de front est globalement stabilisée même s’il y a des incursions dans la zone grise des deux côtés de temps en temps. Certaines zones peuvent encore basculer d’un camp à l’autre, mais c’est rare. En revanche les combats continuent quotidiennement le long des quelque 400 kilomètres de ligne de front. Les quartiers Nord ou les premières villes périphériques des grandes villes comme Lougansk et Donetsk sont touchés, car ils sont sur la ligne de front. Mais si vous visitez les deux centres-villes, il vous est parfois difficile de deviner qu’il y a une guerre à quelques kilomètres.
Comment vit le Donbass par rapport à l’Ukraine ? Les relations sont-elles complètement coupées avec Kiev ou bien y a-t-il encore des liens politiques ou économiques ?
Le Donbass indépendantiste est organisé en deux républiques la République populaire de Donetsk (RPD) et la République populaire de Lougansk (RPL). Ces deux républiques ont proclamé leur indépendance suite aux événements du Maïdan et au coup d’État qui a renversé le président Ianoukovicth. Les habitants du Donbass ont voté leur autonomie par référendum et c’est à partir de ce moment-là que Kiev leur a déclaré la guerre. Dans le cadre des accords de Minsk II signés en 2015, il y a des négociations officielles entre les deux républiques et Kiev, mais elles n’avancent pas. Les liens économiques ont été stoppés suite à l’imposition d’un blocus par Kiev sur le commerce avec le Donbass. Les deux républiques se sont organisées en Etat et ont leur propre constitution, leurs propres administrations et même leurs propres armées. Elles ont tous les attributs d’un État régalien, mais ne sont pas reconnues par la communauté internationale.
À lire aussi, Lucien Ehrard : Les âmes mortes du Donbass
Qu’en est-il de la place de la Russie dans ce conflit ? Est-ce que Moscou intervient directement ou indirectement ?
Le Donbass est une région majoritairement russophone et qui a historiquement appartenu plus longtemps à la Russie qu’à l’Ukraine. Les relations avec la Russie sont donc importantes et les liens profonds. Moscou est d’autant plus concernée que la guerre se déroule sur sa propre frontière. Le Kremlin n’a pas pour autant envoyé son armée sur place contrairement à ce que certains médias ont laissé croire, ce sont des volontaires locaux qui se sont eux-mêmes organisés en armée. Moscou doit certainement apporter du conseil militaire et un soutien logistique, mais ça ne va pas plus loin que cela. Les États-Unis en revanche fournissent les militaires ukrainiens en armes, conseillent l’armée ukrainienne et envoient des soldats sur place officiellement pour assurer de la formation. Aussi Moscou a apporté énormément d’aide humanitaire et développe les relations commerciales avec les deux républiques. Les républiques ont abandonné la hryvnia ukrainienne pour utiliser le rouble russe. Récemment Poutine a octroyé aux habitants du Donbass la possibilité d’obtenir la nationalité russe.
(Source : Boulevard Voltaire)
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Colonel Douglas McGregor : « Je pense que Zelensky est une marionnette »
by Mary Josephson 7 mars 2022 Reading Time: 2 mins read
Douglas McGregor: “Les 5 premiers jours,les forces russes je le dis franchement,ont été trop gentilles. Ils ont désormais corrigé cela.Donc je dirais que encore 10 jours et ça devrait être terminé mais la question est: “Qu’est-ce que Zelensky va faire?” Les russes ont clairement dit qu’ils veulent une Ukraine neutre,ça aurait pu se terminer il y a déjà quelques jours si il avait accepté ce marché. Et ils auraient pu ajuster les frontières. La partie Est de l’Ukraine est dans les mains des russes mais les russes ne saisissent pas des territoires,ils détruisent l’armée ukrainienne,c’est ce sur quoi ils se concentrent.”
Journaliste: “On dirait que vous n’approuvez pas le point de vue de Zelensky?”
McGregor: “Je pense que Zelensky est une marionnette. Il met un grand nombre de gens de son pays en danger et très franchement tout ce qui sort de l’Ukraine se révèlent être des mensonges et est discrédité en moins de 24/48h. Que Les russes “prennent ou reprennent” des aérodromes…ce n’est pas arrivé.”
Journaliste: “Il n’est pas un héros?”
McGregor: “(Il rit) Non je ne vois rien d’héroïque concernant cet homme. Et la chose la plus héroïque qu’il peut faire maintenant c’est de revenir à la réalité. Neutraliser l’Ukraine. Je pense qu’une Ukraine neutre serait bon pour nous et la Russie. Cela créerait le “tampon”que les 2 camps souhaitent. Mais je pense qu’on lui dit de continuer et de faire traîner,ce qui est tragique pour les gens qui doivent endurer cela.”
Journaliste: “J’aurais tendance à ne pas être d’accord avec vous Colonel mais,hum,voyons comment ça va se passer. Colonel McGregor! Un gars solide! Merci d’avoir été avec nous Monsieur!”
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Guerre en Ukraine : la véritable raison de l’invasion russe
14 Avr 2022 MARC VANDEPITTE
Expansionnisme impérialiste, soif de pouvoir d’un autocrate ou réaction stratégique et prévisible au franchissement d’une ligne rouge par l’OTAN ? Dans un article publié dans de The Economist, le très respecté John Mearsheimer éclaire les raisons de l’invasion.
L’Occident comme principal coupable
John Mearsheimer n’est pas n’importe qui. Il est professeur à l’université de Chicago et c’est l’un des principaux experts en géopolitique aux États-Unis. Il est l’une des rares voix qui s’élèvent contre le bellicisme qui domine les débats aujourd’hui. Son article est paru dans The Economist.
Selon lui, l’invasion de l’Ukraine est le conflit international le plus dangereux depuis la crise des missiles de Cuba en 1962. Si nous voulons mettre fin à cette guerre et l’empêcher de s’intensifier, il est essentiel de comprendre ses causes profondes.
Il ne laisse aucun doute sur le fait que Poutine a commencé la guerre et qu’il est également responsable de la manière dont elle est menée. Quant à savoir pourquoi il a décidé d’envahir l’Ukraine, c’est une autre question.
Mearsheimer affirme de manière controversée que l’Occident – en particulier les États-Unis – est le principal responsable de la crise qui, selon lui, a commencé en février 2014. Cette crise s’est maintenant transformée en « une guerre qui non seulement menace de détruire l’Ukraine, mais qui pourrait aussi dégénérer en une guerre nucléaire entre la Russie et l’OTAN ».
La première confrontation
Selon l’expert, les problèmes entourant l’Ukraine ont en fait commencé lors du sommet de l’OTAN à Bucarest en avril 2008. Le président de l’époque, George W. Bush, a fait pression sur l’alliance et a annoncé que l’Ukraine et la Géorgie en deviendraient membres. Les dirigeants russes ont considéré qu’il s’agissait d’une menace existentielle.
En réponse, M. Poutine a prévenu que si l’Ukraine rejoignait l’OTAN, ce serait sans la Crimée et les régions orientales. « Cependant, les États-Unis ont ignoré la ligne rouge de Moscou et ont continué à faire de l’Ukraine un bastion occidental à la frontière de la Russie. »
Outre le volet militaire, la stratégie de Bush comportait deux autres aspects : un rapprochement avec l’UE et l’installation d’un gouvernement pro-occidental. Ce dernier aspect s’est imposé avec le soulèvement de Maidan en 2014[i]. Soutenu par les États-Unis, ce soulèvement a fait tomber le président pro-russe de l’Ukraine, Viktor Yanukovych.
La réaction de la Russie a été immédiate. La Crimée a été annexée et Moscou a soutenu le soulèvement dans la région du Donbas, dans l’est de l’Ukraine.
La deuxième confrontation
La deuxième confrontation majeure a eu lieu fin 2021. Et selon Mearsheimer, elle a conduit à la guerre actuelle. Elle revenait à faire de l’Ukraine un membre de facto de l’OTAN.
Cela s’est passé étape par étape. En 2017, l’administration Trump a vendu des « armes défensives » à l’Ukraine. D’autres pays de l’OTAN ont suivi. Les forces armées ukrainiennes ont également reçu une formation et un entraînement de l’OTAN et ont été autorisées à participer à des exercices militaires conjoints en mer et dans les airs.
Biden est allé plus loin. Le 10 novembre 2021, l’Ukraine et les États-Unis ont signé une « Charte de partenariat stratégique ». Elle stipule que l’Ukraine « s’engage à mener les réformes profondes et globales nécessaires à sa pleine intégration dans les institutions européennes et euro-atlantiques ».
Pour Mearsheimer, cette évolution était sans surprise inacceptable pour la Russie qui a donc commencé à mobiliser son armée à la frontière ukrainienne « afin de faire connaître sa détermination à Washington ».
La Russie a exigé une garantie écrite que l’Ukraine ne ferait jamais partie de l’OTAN. Mais Washington n’a pas bronché. Le 26 janvier, le ministre des Affaires étrangères Anthony Blinken a déclaré : « Il n’y a pas de changement. Il n’y aura pas de changement ».
L’élargissement de l’OTAN
L’opinion dominante en Occident attribue cette guerre à l’expansionnisme de Poutine et non à celui de l’OTAN. Mais selon Mearsheimer, les faits contredisent cette approche.
Il rappelle que tant Poutine que son prédécesseur n’ont jamais parlé de conquérir de nouveaux territoires pour restaurer l’ancienne Union soviétique ou créer une grande Russie. En revanche, ils considéraient l’expansion de l’OTAN comme une menace existentielle et voulaient donc une garantie que cela ne se produirait pas.
« La clé de tout est la garantie que l’OTAN ne s’étendra pas à l’est », a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.
Selon Mearsheimer, la prise de la Crimée n’a pas été planifiée à l’avance, « c’était un geste impulsif en réponse au coup d’État qui a renversé le dirigeant pro-russe de l’Ukraine ».
Le professeur est conscient que son interprétation des événements va à l’encontre du mantra dominant en Occident. Et pourtant, ça ne devrait pas être le cas « puisque de nombreux experts américains en politique étrangère mettent en garde contre l’expansion de l’OTAN depuis la fin des années 1990 ».
Il se réfère, entre autres, à Robert Gates, secrétaire à la Défense au moment du sommet de Bucarest en 2008 : « Les tentatives d’intégrer la Géorgie et l’Ukraine dans l’OTAN sont vraiment allées trop loin ». À l’époque, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy étaient également opposés à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, craignant que cela n’exaspère la Russie.
Une situation extrêmement dangereuse
Mearsheimer n’est pas à l’aise avec cette situation. « Le résultat de mon interprétation est que nous sommes dans une situation extrêmement dangereuse, et que la politique occidentale exacerbe ces risques. » Selon lui, les dirigeants russes n’ont pas d’ambitions impérialistes, mais ils veulent répondre à une menace pour leur avenir.
Poutine a peut-être surestimé sa propre capacité militaire tout en sous-estimant celle de l’Ukraine. Il a peut-être mal évalué l’efficacité de l’aide occidentale, « mais il ne faut jamais sous-estimer à quel point les grandes puissances peuvent être impitoyables lorsqu’elles pensent être acculées ».
L’Occident tente d’infliger une défaite humiliante à Poutine et, si possible, un changement de régime. Elle fournit davantage d’armes à l’Ukraine et tente de mettre la Russie à genoux sur le plan économique.
L’Amérique et ses alliés redoublent d’efforts, dans l’espoir d’infliger une défaite humiliante à M. Poutine et peut-être même de provoquer sa destitution. Ils augmentent l’aide à l’Ukraine et utilisent les sanctions économiques pour infliger une sévère punition à la Russie, une mesure que Poutine considère désormais comme une « déclaration de guerre ».
Il est impossible de prédire comment la guerre se terminera, mais, et c’est un grand mais, « si nous ne comprenons pas sa cause profonde, nous ne pourrons pas mettre fin à ce conflit avant que l’Ukraine ne soit détruite et que l’OTAN ne se retrouve en guerre avec la Russie ».
Source originale: De Wereld Morgen
Traduit du néerlandais par GL pour Investig’Action