• Elena BONDARENKO 

     

     

     

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    Déclaration d’Elena Bondarenko, députée d’opposition au gouvernement de Kiev, privée de parole pour avoir déclaré que « le pouvoir qui envoie l’armée bombarder des civils est criminel »

    par Patrice SALZENSTEIN

    jeudi 11 septembre 2014

     

     

     

    DECLARATION DE LA DEPUTEE DE LA RADA SUPRÊME D’UKRAINE ELENA BONDARENKO

     

    Née le 26 mai 1974, originaire de Makeeva, dans l'Oblast de Donetsk, fille d'un mineur et d'une infirmière, Elena BONDARENKO, 40 ans, mère d'une fille de 15 ans et d'un garçon de 4 ans, affiche courageusement son soutien à la population du Donbass. Journaliste, puis , élue deux fois députée à la Rada suprême de Kiev, en 2006 et en 2012, sous l'étiquette "Parti des Régions", elle siège dans la fraction de ce parti, dans l'opposition au gouvernement d'alliance droite-extrême-droite qui tient le pouvoir à Kiev et a envoyé l'armée combattre son propre peuple [1].

     

    Kiev, Ukraine, 10 Septembre 2014 

     

    « Mes amis, voici ma déclaration ! Je demande de la diffuser un maximum. Ceux qui ont la possibilité de la traduire, qu’ils le fassent. [2-4]

     

    Elena BONDARENKO« Moi, Elena Bondarenko, députée du Parti des régions, me trouvant dans l’opposition à l’actuel pouvoir en Ukraine, je veux déclarer que ce pouvoir s’abaisse jusqu’aux menaces directes d’élimination physique des représentants politiques d’opposition en Ukraine, jusqu’à priver de leur droit de parole l’opposition au parlement et en dehors, et même à la complicité de crimes non seulement contre ces représentants politiques mais contre leurs enfants.

     

    Des menaces constantes, l’interdiction non formulée de la présence des opposants sur les ondes de la plupart des chaînes ukrainiennes, une persécution déterminée, ce sont là déjà les attributs de la vie courante d’un député en Ukraine.

     

    Tous ceux qui appellent à la paix en Ukraine sont immédiatement inscrits par le gouvernement sur la liste des ennemis du peuple, comme ils le furent, par exemple, dans l’Allemagne des années 30-40 du siècle dernier ou au temps de la politique de McCarthy aux USA.

     

    Il y a quelques jours, le ministre des Affaires intérieures de l’Ukraine, Arsen Avakov, qui est un ardent partisan du dénommé « parti de la guerre » en Ukraine, a déclaré la chose suivante : « Quand Elena Bondarenko monte à la tribune faire un discours, la main cherche tout de suite le revolver ». Je souligne que c’est un homme investi de la fonction de premier policier de l’état qui dit une chose pareille.

     

    Il y a exactement une semaine, le porte-parole du parlement ukrainien Alexandre Tourtchinov m’a privée de la même façon de mon droit de parler à la tribune en tant que représentante de la fraction d’opposition du « Parti des régions ». Il m’en a privée simplement parce que j’ai déclaré que « le pouvoir qui envoie l’armée bombarder des civils est criminel ». Après quoi, il a donné avec magnanimité la possibilité aux radicaux du parlement d’appeler à fusiller l’opposition.

     

    Rappelant que, à la fin de l’année dernière, quand les extrémistes commençaient à s’armer à Kiev, on avait tiré sur ma voiture et que ce fait avait été enregistré par les organes de police sur ma déclaration, je considère ce genre de menaces avec le plus grand sérieux.

     

    J’informe également tous ceux qui ne le savent pas encore que le pouvoir actuel couvre des criminels, qui ont osé lever la main sur le fils d’un autre opposant politique, Vladimir Oleinik. Rouslan Oleinik, qui occupe la fonction de procureur de district, a été roué de coups sur son lieu de travail, à la suite de quoi sa vie et sa santé se sont trouvées menacées.

     

    Au lieu d’enquêter sur cette agression contre un procureur dans l’exercice de ses fonctions et sur cette intimidation monstrueuse à l’égard d’un opposant et de sa famille, le pouvoir a licencié ledit procureur.

     

    J’entends chaque semaine mes collègues parler des passages à tabac de leurs collaborateurs, des perquisitions dans les entreprises de leurs partisans, des menaces et même des attentats sur leurs vies, leur santé et leurs biens.

     

    L’espace informatif ukrainien est presque complètement épuré de cette information, et les Ukrainiens ordinaires ne devinent même pas que se déroule en Ukraine une lutte criminelle contre l’opposition, que le droit à la libre parole donné par la Constitution est malmené de toutes parts.

     

    Ces mêmes rédactions qui, surmontant leur peur, travaillent honnêtement s’exposent aux agressions des groupuscules nationalistes, or les organisateurs et les participants de ces pogroms des rédactions, même identifiés par des vidéos et du matériel photographique, ne sont pas tenus responsables.

     

    J’en appelle aux structures internationales qui déclarent leur attachement aux principes démocratiques, pour qu’elles ne se contentent pas de prêter attention à cela mais qu’elles se mettent au travail afin que soient conservés et observés les droits démocratiques et les libertés des citoyens ukrainiens.

     

    Les méthodes de la junte de Kiev dans sa lutte pour le pouvoir, et plus exactement dans sa lutte pour l’édification d’une dictature en Ukraine n’ont rien de commun avec la notion de « démocratie ».

     

    L’inactivité de la communauté internationale à l’égard de ces faits criants seront considérés comme de la complicité et de l’approbation silencieuse envers tous les crimes qui se commettent à présent en Ukraine. Le monde libre perd encore un avant-poste, l’Ukraine.

     

    Tous ceux qui se battent, non en paroles, mais dans les faits, pour la démocratie, les droits et la liberté de l’homme peuvent ensemble faire beaucoup.

     

    Car nous sommes les seuls à pouvoir arrêter la junte et la guerre fratricide en Ukraine !

     

    Avec tout mon respect.

     

    Lae députée populaire d’Ukraine, Elena Bondarenko

     

    Elena BONDARENKOOriginaire de Makeeva, près de Donetsk, fille d'un mineur et d'une infirmière, Elena BONDARENKO affiche courageusement son soutien à la population du Donbass. Elue sous l'étiquette "Parti des Régions", elle siège dans la fraction de ce parti, dans l'opposition au gouvernement d'alliance droite-extrême-droite qui tient le pouvoir à Kiev et a envoyé l'armée combattre son propre peuple. Depuis la prise de pouvoir par la droite alliée au parti nazi Svoboda et à la milice nazie Secteur Droit, elle a fait l'objet d'au moins une tentative d'assassinat par les partisans des autorités au pouvoir à Kiev. Elle est régulièrement empêchée de parler au parlement d'Ukraine où elle continue à siéger. Elle est opposée à la guerre menée contre le Donbass.

     

    Elena BONDARENKO

     

     


  •  Peut être une illustration de texte qui dit ’NATOisas TOisasstronig strong and been united sthas nas ever ypm WAUL’


  •  

     

    Peut être un dessin animé de échecs, plein air et texte qui dit ’Ukraine’


  •  Caricatures anti-OTAN dans les médias russes pro-Kremlin - Diario Judío  México 

     

     

    Zelinsky voulait rattacher l'ukraine à l'OTAN.Il a par ce fait déclenché la guerre avec la Russie

    Le Général Vincent Desportes au sujet de l'OTAN américain.

     

     

    Le Général Vincent Desportes était invité sur France 5 pour évoquer l’invasion russe en Ukraine et le rôle de l’OTAN dans la défense européenne. Pour lui, les pays européens ne doivent pas faire confiance aux américains et devenir autonomes militairement.

     

    L’OTAN facteur de déstabilisation européenne pour le Général Vincent Desportes

    Le Général Vincent Desportes a déconstruit en quelques minutes le rôle de l’Organisation du Traité de l’Atlantique nord (OTAN) dans la défense européenne. Il a critiqué une organisation qui devait être dissoute après la fin de l’URSS et qui aujourd’hui encore existe en se « créant des ennemis imaginaires ».

     

     

     

    « L’OTAN a accru les tensions en Europe. [..] On est allé s’inventer des ennemis en Afghanistan. [..] L’Ukraine souhaite entrer dans l’OTAN vous êtes probablement d’accord avec moi sur le fait qu’il ne faut pas l’admettre demain matin dans l’OTAN. [..] Peut-être que si l’Otan avait été dissoute comme cela avait été promis aux autorités soviétiques, nous n’en serions pas là », explique le Général Vincent Desportes.

     

    Plutôt que de permettre aux européens d’être protégés, cette alliance militaire participerait à l’affaiblissement de l’Europe.

     

    L’OTAN est une menace pour la sécurité européenne

    Le Général Vincent Desportes plaide pour une autonomie des armées européennes afin d’assurer sa défense. Les Etats-Unis auraient désormais d’autres intérêts que ceux de la défense de l’Europe notamment la question de la Chine.

     

    « L’OTAN est une menace car elle confit la sécurité des européens à un pays qui s’appelle les Etats-Unis et qui a des intérêts de plus en plus divergents des intérêts européens. Les pays européens hors la France ont désarmé car les américains ont dit l’OTAN vous protège. La baisse des budgets européens de défense est due à l’illusion que les USA allaient les protéger.

     

     

    Le Général de l’armée française a critiqué les engagements non tenus par Washington avec ses alliés notamment des gouvernements pro-US en Afghanistan et en Irak.

     

    « Nous devons être prêts à assurer notre défense. Tant que nous croirons que les Etats-Unis viendront nous défendre, nous se serons pas défendus. [..] Il est temps de retrouver une souveraineté et une autonomie. »

     

     

    La France et l’OTAN

    La France a rejoint l’OTAN en 1949 puis l’a quitté en 1965 pour mener une géopolitique non-alignée sur les Etats-Unis et l’URSS. Une troisième voie qui a donné le prestige de la diplomatie française à l’étranger.

     

    En 2009, Nicolas Sarkozy a décidé de réintégrer la France à l’OTAN. Une décision critiquée puisqu’elle oblige Paris à suivre le calendrier de Washington à travers le monde.


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